Élections

En d’autres maux…

Mots contre les mauxPar Mamane Oumarou


 

Les mots ont une force qui contraste bien avec la légèreté avec laquelle ils sont prononcés, ou la facilité avec laquelle ils sont écrits sur un bout de papier ou sur un écran.

Ils peuvent être à l’origine de la cohésion sociale de tout un peuple, comme ils peuvent être à l’origine de sa déliquescence.  C’est pour cela que dans certains cas, le silence est sage.

Dans la société, le « mot » devient un alibi pour agir. Au nom de la « liberté » ou du « droit » ou des « prérogatives », l’on est amené à prendre des décisions qui concernent des millions d’individus, sans qu’ils n’aient le choix de broncher. Au nom de la « démocratie », le « peuple » fait confiance et désigne des hommes et des femmes pour gérer ses affaires. Cette confiance est acquise (dans la plupart des cas) par la force des « mots » utilisés par les postulants lors des « campagnes électorales ». Ils deviennent alors des « élus ». Puis, ils ont accès aux biens publics ainsi qu’aux privilèges de la nation. Quelle force ils ont ? Les mots !

Vote qui tu veux, si tu veux...

Urne élections

Par Abdoul-Aziz Saïdou

[Ce jour de second tour des présidentielles au Niger, ce texte vient rappeler aux citoyens  la nécessité d’accompagner de façon responsable, au-delà du processus électoral, l’action des leaders qu’ils érigent à travers leur mandat, autour d’un futur dirigeant d’Etat, d’un futur opposant, ou autour d’acteurs publics indépendants... Pour une gouvernance politique rigoureuse, sous le contrôle de citoyens non naïfs, ayant le souci de l’usage objectif et sain de la puissance sociale qu’ils lèguent à des représentants politiques].

Vote qui tu veux, si tu veux ; cela est un droit, à ta discrétion. Aujourd’hui, pendant un instant. C'est ta part de pouvoir, en tant que composante du peuple. Tu la lègueras à un homme, ou un groupuscule. Sous forme de mandat présidentiel, peut-être. Ou sous forme de légitimité à faire la balance du pouvoir en tant qu'opposant significatif.

La quatrième voie ou la citoyenneté des sans-voix

Urne électionsPar Abdoul-Aziz Saïdou

Le processus démocratique est par essence celui de la diversité des opinions et des attitudes. L’analyse de la diversité des comportements citoyens lors du processus actuel au Niger révèle au moins quatre voies.

Appel aux Nigériens, à la veille des élections...

Drapeau du Niger

Le 31 janvier 2011, le peuple nigérien est appelé aux urnes, pour d’une part élire les membres du parlement et d’autre part choisir l’homme ou la femme qui, durant les cinq (5) années à venir, présidera aux destinées de notre pays, notre bien collectif le plus précieux.

Au regard de notre histoire récente et des derniers développements politiques, Cri de Cigogne juge utile de retracer les enjeux, rappeler les espoirs et prévenir des points qui nécessiteront une vigilance à propos de ces élections.

Un retour sur la crise sociopolitique que connaît le Niger en 2009

L’année 2009 entrera très certainement dans l’histoire politique du Niger. Pour les uns, elle est en effet, à cette date, l’année de tous les miracles, pour les autres, l’année de la grande « défaite ». Entre les deux, se trouve, dans une certaine mesure, le peuple du Niger, au nom de qui on prétend vouloir tout faire, tout donner, … Mais revenons au premier groupe.

Syndicate content