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Monday 08 janvier 2018
Par Mamane Oumarou
Les mots ont une force qui contraste bien avec la légèreté avec laquelle ils sont prononcés, ou la facilité avec laquelle ils sont écrits sur un bout de papier ou sur un écran.
Ils peuvent être à l’origine de la cohésion sociale de tout un peuple, comme ils peuvent être à l’origine de sa déliquescence. C’est pour cela que dans certains cas, le silence est sage.
Dans la société, le « mot » devient un alibi pour agir. Au nom de la « liberté » ou du « droit » ou des « prérogatives », l’on est amené à prendre des décisions qui concernent des millions d’individus, sans qu’ils n’aient le choix de broncher. Au nom de la « démocratie », le « peuple » fait confiance et désigne des hommes et des femmes pour gérer ses affaires. Cette confiance est acquise (dans la plupart des cas) par la force des « mots » utilisés par les postulants lors des « campagnes électorales ». Ils deviennent alors des « élus ». Puis, ils ont accès aux biens publics ainsi qu’aux privilèges de la nation. Quelle force ils ont ? Les mots !
Mercredi 14 September 2016

Par Abdoul-Aziz Saïdou
Plusieurs choses ont été écrites concernant le motif de la grève générale dans les Universités publiques du Niger, cette semaine. Il y a eu un préavis de grève du syndicat des enseignants-chercheurs (le SNECS) qui, sans doute par erreur ou maladresse de communication, se limitait à "quémander" que des arriérés de salaires et des primes dans les Universités, au lieu de mentionner de façon concise mais claire les vraies préoccupations qui ont conduit les universitaires nigériens à aller en grève nationale.
Sunday 28 août 2016

De nos jours, séjourner dans l’administration publique nigérienne, avec peu d’expérience, laissera un goût amer à toute personne critique.
Tout d’abord y trouver une place, est un problème ; la garder, ou comme disent les « niaméyens » « percer » en est un autre.
Pour comprendre un instant ce système, il faut le connaitre : être dedans. Il faut être dans le réseau, sinon : on est « mal parti ». C’est triste, mais c’est comme cela. Etre dans le système revêt plusieurs facettes, toutes empreintes de compromission.
Friday 08 July 2016
Par Mamane Oumarou
Le printemps est cette période douce où les fleurs des arbres participent à la beauté du paysage. Il est souvent appelé la saison de l’espoir, car il précède l’été et ses jours ensoleillés. En somme, il représente le présent délicieux qui prépare un futur radieux.
Au Niger, comme partout, la jeunesse symbolise le printemps, à travers son état d’esprit et son niveau de maturité. Son état actuel présage du futur de la nation.
Cependant, la nature hétéroclite de la jeunesse nigérienne laisse entrevoir plusieurs printemps, dont il est difficile de savoir, aujourd’hui,
Mercredi 08 juin 2016
Par Mamane Oumarou
C’est avec difficulté qu’elle avance vers ses enfants. Tous réunis pour la circonstance. Elle a beaucoup de peine à prendre appui sur sa canne de fortune. Elle avance donc lentement. Très lentement.
Les enfants assis dans une salle modeste regardent leur vieille mère prendre place sur sa chaise poussiéreuse et qui ne tient que par quelques poutrelles en bois dont l’épaisseur diminue à l’épreuve du temps.
Elle les regarde, puis avec des yeux remplis de larmes, elle leur lance : « Vous m’avez déçue ! Vous m’avez déshonorée! Vous m’avez humiliée ! »
Monday 16 mai 2016
Par Mamane Abdoulaye Samri
Ph. D (c) en Santé Communautaire/ Médecine Sociale et Préventive - Université Laval, Québec (Canada).
À peine prêté serment, le régime socialiste nigérien entre en scène avec un bataillon d’une quarantaine de ministres et une dizaine de conseillers bénéficiant des mêmes privilèges que ces derniers. La machine étatique qui a n’a jamais réussi à résoudre les problèmes les plus élémentaires