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Niger. Washington accuse Niamey d'avoir signer un accord secret avec Téhéran pour vendre l'uranium à l'Iran - MSN
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Niger : fin des accords de défense avec les États-Unis, quels impacts dans la région ? - FRANCE 24
Vidéo - Décryptage : le Niger rompt la coopération militaire avec les États-Unis - Boursorama
Décryptage : le Niger rompt la coopération militaire avec les États-Unis - Boursorama
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Après la France, le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis - Le Point
Le Niger de Tiani tourne le dos aux États-Unis - Jeune Afrique
Accord de coopération militaire avec les États-Unis : Le Niger dénonce, avec effet immédiat, l’accord de 2012
Les coopérations militaires dont les accords ont été signés dans des ambiguïtés seront rompues au Niger. Les autorités militaires au pouvoir s'investissent pour la souveraineté de notre pays. Après les Français, les militaires américains vont à leur tour quitter le Niger. L'annonce a été faite le samedi 16 mars 2024 à travers un communiqué lue par le porte-parole du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Colonel major Abdourahmane Amadou. (Lire ci-dessous l'intégralité du communiqué).
Le gouvernement de la République du Niger porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que les 12, 13 et 14 mars 2024 ses représentants sous l’autorité de Son excellence monsieur Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier ministre ont eu une série de rencontres de travail avec une délégation américaine composée de la sous-secrétaire d’Etat ajointe des Affaires africaines, cheffe de mission madame Molly Phee, de docteur Célestre Wallander secrétaire à la Défense pour les affaires de sécurité internationale, du général Michael Langley, commandant en chef de l’Africom et madame Kathleen Fitzgibbon, ambassadeur des Etat Unis d’Amérique au Niger. Sur la forme, l’arrivée de la délégation américaine n’a pas respecté les usages diplomatiques. En effet, c’est de façon unilatérale par note verbale que le gouvernement américain a informé le gouvernement nigérien de la date d’arrivée et de la composition de sa délégation ainsi que les autorités nigériennes à rencontrer sans précision aucune quant à l’objet de cette visite. C’est donc par courtoisie et suivant nos traditions millénaires d’accueil et d’hospitalité que le gouvernement a reçu la délégation américaine.
Sur le fond, les échanges entre les deux délégations ont porté essentiellement sur la transition militaire en cours au Niger, la coopération entre les deux pays en particulier la coopération militaire et la lutte contre le terrorisme, les orientations et perspectives politiques du Niger dans leurs aspects relatifs au choix des partenaires sur le plan diplomatique, militaire et stratégique. Etant entendu que dans l’approche américaine, toutes ces trois questions sont profondément liées.
Sur la transition en cours et le retour dans le meilleur délai à un ordre constitutionnel démocratique, le gouvernement du Niger a réaffirmé sa ferme volonté d’organiser dans les meilleurs délais le retour à une vie constitutionnelle normale. Il s’agit d’un engagement solennel en toute responsabilité du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat tel qu’exprimé dans son adresse à la nation du 19 août 2023.
Sur le choix des partenaires diplomatiques, stratégiques et militaires, le gouvernement du Niger regrette la volonté de la délégation américaine de dénier au peuple nigérien souverain le droit de choisir ses partenaires et le type de partenariat à même de l’aider à lutter véritablement contre les terroristes alors même que les États-Unis d’Amérique ont décidé unilatéralement de suspendre toute coopération entre nos deux pays.
Aussi, le gouvernement du Niger dénonce-t-il avec force l’attitude condescendante assortie de menace de représailles de la part de la cheffe de la diplomatie américaine vis-à-vis du gouvernement et du peuple nigérien. Cette attitude est de nature à saper la qualité de nos relations séculaires et miner la confiance entre nos deux gouvernements déjà entamée par les évènements du 19 octobre 2023. S’agissant de ces cas précis de la Fédération de Russie et la République Islamique d’Iran, deux pays avec lesquels le Niger entretient des relations diplomatiques depuis plusieurs décennies et qui focalisent particulièrement l’intérêt des États- Unis d’Amérique, le gouvernement tient à porter à la connaissance du peuple nigérien et de tous les peuples de la communauté internationale qu’il n’a jamais signée d’accord secret avec ces pays partenaires. Tous les accords signés avec le Niger depuis l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie respecte le droit international et les règles de transparence.
C’est pourquoi, le gouvernement du Niger rejette les allégations mensongères de la Cheffe de la délégation américaine consistant à soutenir qu’il aurait signé un accord secret sur l’uranium avec la République Islamique d’Iran. Cette approche cynique habituellement utilisée pour discréditer, diaboliser et justifier leur menace contre les Etats n’est pas sans rappeler l’exemple de la seconde guerre d’Irak.
En effet, les Nigériens et l’ensemble de la communauté internationale se souviennent encore des fausses preuves brandies par le secrétaire d’Etat américain devant le Conseil de sécurité pour justifier l’agression américaine contre l’Irak et que dans cette affaire, le gouvernement du Président Tandja avait été accusé de façon mensongère d’avoir fourni de l’uranium aux autorités de Bagdad alors même qu’il est de notoriété publique que l’exploitation de l’uranium nigérien est totalement contrôlée par la France.
Quant à la Fédération de Russie, il s’agit d’un partenaire avec lequel le Niger traite d’Etat à Etat conformément aux accords de coopération militaire signés avec les gouvernements antérieurs pour acquérir les matériels militaires nécessaires à sa lutte contre les terroristes qui a fait des milliers d’innocentes victimes nigériennes sous l’oeil indifférent d’une bonne partie de la communauté internationale.
Enfin, le Niger réaffirme son engagement solennel à coopérer dans la transparence et le respect de sa souveraineté avec tous les pays et peuples épris de paix et de justice conformément aux règles du droit international. Sur la coopération entre les deux pays en particulier la coopération militaire et la lutte contre les terroristes, faut-il le rappeler, la présence américaine sur le territoire de la République du Niger est illégale et viole toutes les règles constitutionnelles et démocratiques qui voudraient que le peuple souverain à travers ses représentants élus soit consulté pour l’installation d’une armée étrangère sur le territoire national.
Ainsi, c’est par simple note verbale n°174 du 16 juillet 2012 que la partie américaine a unilatéralement imposée au Niger un accord relatif au statut du personnel militaire des États-Unis et des employés civils du département américain de la Défense sur le territoire de la République du Niger.
Cet accord est non seulement profondément injuste dans son fond mais également ne répond pas aux aspirations et aux intérêts du peuple nigérien pour les raisons objectives suivantes. D’abord, il contraint le Niger à payer des factures liées aux taxes pour les avions militaires américains dont ces derniers doivent normalement s’acquitter et qui coûtent des milliards de FCFA aux contribuables nigériens. Ensuite, les autorités nigériennes compétentes n’ont aucune information sur les activités militaires menées à partir des bases américaines au Niger, elles ignorent jusqu’aux effectifs civiles et militaires ainsi que les matériels américains déployés sur le sol nigérien.
Enfin, l’armée américaine n’a aucune obligation selon l’accord d’accéder aux demandes nigériennes l’appui contre les groupes terroristes qui assassinent nos vaillantes Forces de défense et de sécurité et massacrent nos laborieuses populations. Ainsi, depuis le 26 juillet 2023 et l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le gouvernement Americain a décidé unilatéralement et brusquement de suspendre sa coopération militaire en violation de l’accord imposé au peuple nigérien et invoquant l’article 70-08 ‘’the Consolidated Appropriations Act’’ sans pour autant aller au bout de sa logique qui voudrait qu’il retire ses militaires du territoire nigérien.
Par ailleurs, depuis quelques semaines, le gouvernement nigérien a constaté des activités illégales du survol de son territoire par des aéronefs américains et qui, sont de nature s’interroger sur la sincérité de leur partenariat et la pertinence du maintien de l’accord de coopération militaire imposé par note verbale.
Au vu de tout ce qui précède, le gouvernement du Niger, prenant en compte les aspirations et les intérêts de son peuple, décide en toute responsabilité de dénoncer avec effet immédiat l’accord relatif au statut du personnel militaire des États-Unis et des employés civils du département américain de la Défense sur le territoire de la République du Niger. Une correspondance diplomatique sera adressée à la partie américaine à cet effet.
Fait à Niamey le 16 mars 2024»
(L'Actualité)
Fondations premières Dames : Que serait devenu notre pays, si entre temps, il n y a pas eu les évènements du 26 juillet 2023 ?
Fondations premières Dames : Que serait devenu notre pays, si entre temps, il n y a pas eu les évènements du 26 juillet 2023 ?Cette question ne peut que tarauder l’esprit de tout nigérien conscient. Elle l’est davantage, depuis que grâce aux travaux de la COLDEFF, nos compatriotes découvrent la manière peu orthodoxe avec laquelle, Issoufou et ses renaissants ont géré la fortune collective. Les différentes interpellations de personnalités ayant eu à gérer les deniers publics prouvent à suffisance que les renaissants, au lieu de gérer de manière efficiente, le bien public, l’ont confondu à leur propre casquette. Les uns et les autres se sont acharnés, non pas pour sortir le pays de la pauvreté, mais à se sortir eux-mêmes de la misère et de la pauvreté. Les entreprises publiques n’étaient publiques que de noms. Elles sont des greniers où n’importe quelle personnalité politique piochait allègrement.
Bien que la Coldeff ne communique pas la liste des indélicats ou celle des entités pillées, des bribes d’informations filtrent. Des sociétés d’Etat comme la SOPAMINE, NIGER POSTES, LA SONIDEP, LA SONUCI , sont devenues, sous la renaissance des caisses noires ou on pouvait venir se remplir les poches, pourvu d’occuper le poste politique qui y donne droit. Et même pas. Dans cette course au pillage systématique des biens publics, les premières dames semblent détenir la palme d’or. Inconnues jusqu’à l’avènement de leur mari au pouvoir, les voilà qui créent des fondations. Normalement une fondation est créée par un nanti qui s’est mis à l’abri des besoins primaires et autres, et qui, par humanisme, décide dans un domaine ou dans plusieurs d’aider, ses compatriotes. Les deux fondations des deux premières dames ont été créées à l’avènement d’Issoufou. Selon Fatou Balde Yansané : « les fondations des premières dames sont créées pour occuper leurs temps et surtout leur permettre de recevoir des dons et des pots de vin, souvent en facilitant l’introduction d’investisseurs, elles bénéficient de largesses de ces sociétés. Car il y a des entreprises qui ne peuvent pas faire de cadeau, quand les montants sont élevés ça crée des suspicions de corruption. Il faut passer par des oeuvres caritatives.» Pourtant malgré ces précautions d’ordre général, au Niger les fondations des deux premières dames sont passées outre.
Les entreprises publiques sont devenues leurs greniers. Qui pouvait imaginer une fondation TATALI IYALI se vautrer dans le pillage des finances publiques alors même que sa vocation est de sauver l’enfance ? Nous sommes dans un autre univers, que celui des hommes doués de raison. Le logos, le AQL, le bons sens a quitté, l’intelligentsia nigérienne une douzaine d’années durant. Les pratiques mafieuses pour soutirer les sous publics n’avaient plus de limites. « On tirait sur tout ce qui bougeait, ou même sur tout ce qui ne bougeait pas » Bref, le pays était sous coupe réglée et chaque personnalité s’’en donnait a coeur joie.
Comment comprendre que des premières dames dont le rôle est d’accompagner leur mari à faire du bien, se mettent à rançonner des entreprises aux fins d’enrichissement personnel? Cette attitude, cette pratique est criminelle et appelle à un traitement adéquat de la part de la COLDEFF et de la justice. On ne vient pas au pouvoir pour s’enrichir mais pour servir le peuple.
Ici, il faudrait que le travail soit pédagogique. Il faudrait, que ceux qui, demain, seront à la tête de l’Etat et des entités ou on gère la fortune publique sache que dans le domaine de la gestion du bien commun, on ne peut pas tout se permettre. C’est valable pour les présidents de conseil d’administration comme pour les présidents de la République. S’il n’est ainsi, les premières dames doivent savoir qu’en participant au, pillage elles ont commis des crimes pour lesquels elles doivent répondre.
Par Amadou Bounty Louindou Diallo (L'Actualité)