
La Nigérienne est un air patriotique, un hymne, notre hymne national. Atterré par ce qui se produit sous nos cieux, je l’ai invoquée : elle est venue, affligée. Auprès d’elle, je me suis assis, écoutant ses strophes et ses refrains.
Je lui ai demandé si, sans l’avilir, nous pouvions l’entonner. Je lui ai demandé si, sans mentir, nous pouvions la chanter. Je lui ai demandé si elle souffre encore que nous le fredonnions.