Conclusion générale



A la lumière des éléments présentés et soutenus dans ce dossier, il ressort que les principaux éléments d'apréciation, enjeux et perspectives de la période que traverse le Niger actuellement peuvent être formulés comme suit :
- La crise socio-politique née au Niger depuis fin 2008 s’est accentuée vers la fin 2009 et a déstabilisé les institutions préexistantes, en créant une situation de légitimité contestée autour de la prolongation du mandat de l’ex-président Tandja. Les négociations sous la médiation de la CEDEAO ont été vouées à l’échec et l’armée nigérienne est intervenue pour mettre fin à la crise et « restaurer la démocratie ».
- Les modalités de cette restauration impliquent le retour du calme et de l’optimisme, une réflexion profonde sur les textes fondamentaux, la gestion des antécédents de la crise et un regard nouveau sur l’avenir.
- Tous les acteurs de la vie sociopolitiques du Niger doivent être mobilisées et pleinement impliquées pour l’élaboration de nouveaux textes fondamentaux. Les jeunes et des citoyens restés en marge du terrain de la gestion des affaires publiques (universitaires, intellectuels, paysans…) doivent jouer un rôle plus important dans la le nouveau départ.
- La gestion des antécédents, à notre avis, devra impliquer des acteurs neutres, ceux de la CEDEAO par exemple qui se sont investis dans le dossier nigérien. Leur mission doit être de rétablir les faits et de contribuer à inscrire cette expérience nigérienne dans une perspective historique. Les excès et les tentatives de règlement de compte doivent être prévenus afin d’éviter au Niger un nouvel épisode inutile de tensions.
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