Agrégateur de flux

GOUVERNANCE - Coldeff : Moisson maigre d’un style de travail voulu pour protéger la pègre ?

Nigerdiaspora - 02/05/2024

On sait qu’entre autres attentes des Nigériens de la part des autorités de la transition, il y a la question de l’assainissement qui pose un réel problème de justice dans le pays. Les nouvelles autorités ont fait la promesse de s’y atteler et l’on a même entendu qu’on « ne protégera personne ». Après neuf mois, les Nigériens attendent et voient peu. La dernière sortie de la Coldeff qui annonçait un recouvrement de plus de 42 milliards, maigre aux yeux de beaucoup d’observateurs, a ajouté aux doutes car elle n’a pas trop convaincu. Mais ce n’est pas tant la qualité du recouvrement qui est en cause ici, mais la volonté de protéger les visages de ceux qui ont volé et spolié l’Etat. Comment peut-on apprécier la qualité du travail de la Coldeff quand, le faisant, on ne sait pas qui a payé telle ou telle somme d’argent retournée dans le trésor national ? Peut-on savoir, pour rassurer les Nigériens qu’au ministère de la Santé par exemple, dans les dossiers de la Covid par exemple qu’un tel a payé telle somme, ou que, dans le même ministère ces surfacturations de latrines, de tasses de thé, de matelas une place, sont réglées ? Peut-on savoir que pour le riz pakistanais, un tel ou une telle a remboursé telle somme d’argent car, quand même, le riz était un don au profit du peuple du Niger non d’une famille ?

Ou encore, peut-on savoir que dans le cadre de la vaste escroquerie que l’on a appelée le MDN-Gate, certaines personnes ont remboursé telle somme d’argent ?

C’est le flou. Peut-on réglé un flou par un autre ?

Le style de gestion de l’assainissement, tel qu’il se fait aujourd’hui, pose un problème. Pour quelle raison, ces gens qui ne méritent plus aucun respect pour avoir trahi le peuple en lui volant ses deniers, et en le maintenant dans la misère crasse, doivent-ils être protégés ? Pour leur intérêt même, il y a à savoir qu’ils ont remboursé car tant qu’on ne le saura pas, dans le pays, les Nigériens continueront à en parler et en faire des sujets de préoccupation qui poseront toujours l’égalité des Nigériens devant la loi. Le CNSP est-il si faible, en face de certains de ces hommes pour faire ce choix de cacher leurs visages, d’aider à protéger leur réputation ?

On ne peut pas gouverner avec des faiblesses et la transition doit le savoir. En allant en catimini rembourser à la Coldeff l’on est en train de cacher des vérités aux Nigériens qui ont besoin de savoir, parce qu’ils savent le train de vie indéfendable de bien de personnes, ceux qui, face à leurs faits de mal gouvernance qu’ils ont reconnus entre les murs de la Coldeff, ont accepté de rembourser. Est-ce donc, se demandent les Nigériens, l’entente trouvée sur le dos des Nigériens avec des hommes que certains milieux disent encore proches du CNSP, pour leur éviter l’humiliation alors qu’eux avaient passé tout leur temps à humilier des hommes et des femmes sans que rien de sérieux ne puisse le justifier, et même à demander que la ciel tombe sur le CNSP ? Pour l’exemple donc, il faut que les Nigériens sachent la liste de ceux qui paient et pourquoi ils le paient. Sur ce point les propos d’un panéliste sur une télévision privée de la place le dimanche dernier nous paraissent douteux. Dans ce pays tout le monde connait tout le monde comme on le dit et lorsqu’il affirme qu’on ne peut pas arrêter des gens sur la base de la présomption c’est comme s’il n’avait pas été de ce pays où, par les seuls propos d’un tiers, l’on arrêtait et l’on emprisonnait, fort d’une auto-saisine qui n’a finalement fonctionné que contre certains Nigériens. Qui, de ces hommes, et on les connait, peuvent justifier, ces immeubles construits, ces appartements achetés à Marrakech, à Paris Avenu Foch, en Suisse, au Canada, aux Etats- Unis ? Quel fonctionnaire, même président d’une République si pauvre, peut prétendre, par ses revenus légaux, acquérir tant de fortunes ?

Le délit d’apparence n’a donc aucun sens dans notre droit national ? Regardez autour de cette voie menant à Goudel, et dans la ville, ces buildings qui trônent, sans visages ? N’est-ce pas l’argent qui ne pouvait pas aller en banque qui servait ces fantaisies et ces extravagances ?

Il faut dire la vérité aux Nigériens…

Il y a donc quelque chose qui n’est pas clair dans cette affaire. Quand un « enfant » qui n’a travaillé dans le pays que sous l’ombre de Papa, sort, après dix ans seulement de coaching paternel, milliardaire, il y a à s’interroger. Être Fils d’un tel, peut-il être un métier et notamment qui puisse justifier un enrichissement à la vitesse de l’éclair ? Aussi, quand dans le seul dossier du MDNGate, ce n’est pas moins de 72 milliards qui seraient compromis, l’on ne peut que sourire d’entendre la hauteur de la récolte de la Coldeff. Peut-elle, dans sa démarche avoir épargné certains dossiers ?

Qui peuvent-ils donc être et qui, aujourd’hui encore, sans qu’on ne sache pourquoi, devraient bénéficier de la protection du CNSP ?

That’s the problem !

Par Gobandy (Le Monde d’Aujourd’hui)

 

Amères vérités - Le Cnsp face à la décision difficile : inculper Issoufou Mahamadou ou non ?

Nigerdiaspora - 02/05/2024

Amères vérités :  Si le Cnsp, dont le président est aujourd’hui le chef suprême de la magistrature, refuse de faire inculper Issoufou Mahamadou pour des délits et crimes dans lesquels il a pratiquement agit en flagrant délit, c’est qu’il aura choisi de suivre cette voie des plus rocambolesques au regard du serment fait et répété par le général Tiani.
Les membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) ont-ils réellement conscience de la désaffection que des milliers, voire des millions de Nigériens ont de plus en plus vis-à-vis de leur pouvoir ?

Ont-ils réellement conscience que leur tendon d’Achille, c’est la justice ? Ont-ils conscience qu’en refusant de faire droit aux attentes du peuple nigérien, ils font le jeu du même régime qu’ils ont déclaré avoir déchu du pouvoir ?

Ont-ils conscience qu’ils sont, en train, ce faisant,, de prendre parti pour des individus, tout au plus un clan au détriment du peuple nigérien, épris de justice sociale et de justice tout court ?

La vérité est amère, mais elle est sans doute meilleure conseillère que le mensonge, le faux et la duplicité dans lesquels des opportunistes de tous bords et des laudateurs veulent enfermer de vaillants officiers. Il ne faut ni se voiler la face ni essayer de noyer le poisson. La vérité n’a pas besoin de fioritures pour être connue. Elle n’a pas non plus besoin de fard pour être acceptée. La vérité, c’est la voie de Dieu, celle que vous inspire le bon sens et l’attachement aux valeurs sociétales. Le Cnsp ne peut l’ignorer d’autant plus qu’il a fait de la promotion des valeurs le pilier de sa conduite. Seulement, pour inculquer des valeurs aux plus jeunes et espérer les voir les porter pour les transmettre à leur tour aux générations futures, il ne suffit pas de parler, il faut donner l’exemple.

Pour dire les choses comme elles se présentent, disons que le Cnsp est en perte de vitesse dans les coeurs des Nigériens et si rien n’est fait pour arrêter ce haut-le-coeur qui se protège, ce sera une autre nouvelle tragédie du genre que celle que les Nigériens ont subie, près de 13 ans durant. Les récentes manifestations pour demander le départ des troupes américaines ont été un fiasco, aussi bien du point de vue du nombre de Nigériens qui y ont participé que sur le plan des efforts consentis pour arriver à un tel résultat. Si le Cnsp ne le sait pas, des acteurs notoirement connus des Nigériens ont prêté leurs mains à cette opération ubuesque et ils ont utilisé les moyens qu’ils ont toujours utilisés en pareille circonstance.

Personne ne dénie à ces organisations de la société civile le droit de prendre leur part de devoir patriotique dans cette lutte pour la souveraineté nationale. C’est une excellente chose et il faut s’en féliciter. Cependant, les Nigériens, dans leur écrasante majorité, ne cautionnent pas une organisation de la société civile qui semble uniquement préoccupée par le départ des troupes étrangères de notre sol sans revendiquer, pour servir de leçon et de boussole pour demain, que les auteurs, co-auteurs et complices des actes incriminés soient punis à la hauteur de leurs actes. C’est cela qui fait la popularité, la réputation et le prestige des animateurs du Front patriotique et pas autre chose. Ils ont compris que les Nigériens sont profondément allergiques à l’injustice et que pour être en phase avec eux, il suffit de s’aligner sur cette logique : agir pour que demain ne soit pas à l’image d’hier.

Si les membres du Cnsp travaillent effectivement à l’émergence d’un Niger nouveau débarrassé des tares dénoncées dans la toute première déclaration publique du général Tiani, il est clair qu’il ne risque aucun conflit avec le peuple nigérien. Et tout le monde sait que la source du conflit qui est en train de germer, c’est la justice et l’inertie du Cnsp par rapport à de graves scandales dont l’issue fatale est forcément un procès équitable pour faire la lumière sur les affaires incriminées. Il en est ainsi du prêt de 1000 milliards auprès d’Eximbank de Chine, contracté par Issoufou Mahamadou à l’insu de l’Assemblée dont il était pourtant tenu, constitutionnellement, de requérir l’avis préalable. On ne sait même pas ce qu’il en a fait et l’on veut que les Nigériens passent l’éponge sur une affaire aussi gravissime. Il en est aussi de l’achat de l’avion présidentiel, du détournement et de la vente des 15 000 tonnes de riz de l’aide alimentaire pakistanaise, de la dilapidation de matériels divers de la Soraz, des cadeaux fiscaux aux téléphonies cellulaires Orange et à Airtel, du MDNgate, du contentieux avec Africard, etc.

Il est indécent, totalement indécent, de vouloir que les Nigériens, au nom d’une lutte pour la souveraineté vis-à-vis d’États étrangers, acceptent d’oublier que ces mêmes toubabs impérialistes ont été aidés, protégés et imposés par des compatriotes qui ont mis en avant leurs seuls intérêts. Ils sont là, vivants et leurs actes, notoirement connus pour offrir la moindre excuse à qui que ce soit.

Ce n’est pas la traduction en justice d’un Issoufou Mahamadou et/ou de tout autre acteur impliqué dans les graves affaires qui va compromettre la lutte pour la souveraineté nationale. Au contraire, elle va être le levain qui va galvaniser les Nigériens et soutenir la lutte par un engagement volontaire de tous les filles et fils de ce pays.

La vérité est amère, mais elle est meilleure conseillère. Le Cnsp doit rapidement créer les conditions d’une harmonie nationale en donnant la latitude et l’instruction publique à la justice de procéder à l’inculpation d’un certain nombre d’acteurs clés, que l’on sait impliqués dans de graves affaires. Il s’agit, bien sûr, d’abord de l’ancien président Issoufou Mahamadou, au minimum pour l’affaire des 1000 milliards et de multiples violations de la constitution de la 7e République.

Si le Cnsp, dont le président est aujourd’hui le chef suprême de la magistrature, refuse de faire inculper Issoufou Mahamadou pour des délits et crimes dans lesquels il a pratiquement agi en flagrant délit, c’est qu’il aura choisi de suivre cette voie des plus rocambolesques au regard du serment fait et répété par le général Tiani.

Si ces graves affaires ne sont pas jugées, le Cnsp peut être certain qu’il a déjà échoué dans la refondation de la gouvernance. Nous l’avons dit et répété, on ne tresse pas sur des poux.

BONKANO (Le Canard en furie)

Fête du Travail à Dosso et Diffa : Engagement et Dialogue - Perspectives des Travailleurs

Nigerdiaspora - 02/05/2024

Pour la fête du 1er mai, les travailleurs de Diffa, représentés par l'ITN, ont présenté leurs doléances au Général Bagadoma, visant à améliorer les conditions de vie et de travail ainsi qu'à renforcer la sécurité dans la région. Le Général Bagadoma a salué l'engagement des autorités de transition dirigées par le Général Tiani et le Premier Ministre Zeine, soulignant l'importance du dialogue pour le progrès.

La campagne agropastorale 2023 à Diffa n'a pas répondu aux attentes, mais des mesures d'urgence ont été prises, notamment la réhabilitation des infrastructures et la vaccination du cheptel. Les autorités de transition luttent pour la sauvegarde de la patrie, s'attaquant à l'insécurité au Sahel et dénonçant les accords militaires occidentaux.

À Dosso, le 1er mai a été célébré avec un défilé des travailleurs, en présence du gouverneur Oumarou. Dans son discours, il a rendu hommage aux travailleurs et souligné l'importance du dialogue social pour le développement. La secrétaire générale de la CDTN, Mme Soumaïla, a abordé des sujets tels que la sécurité et la gouvernance, appelant à l'unité des travailleurs. La remise des doléances au gouverneur a marqué la fin de la cérémonie.

Aïssa Altiné (Nigerdiaspora)

Fête du travail 2024 : Remise des cahiers des doléances des travailleurs à la ministre en charge de l’emploi

Nigerdiaspora - 02/05/2024

La ministre de la fonction publique, du travail et de l’emploi, Mme. Aissatou Abdoulaye Tondi a reçu, ce mercredi 1er Mai 2024 à son cabinet, les doléances des centrales syndicales du Niger.

Il s'agit des doléances de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN), de l’intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN), celles de la Confédération Nigérienne de travail (CNT), de l’Union Générale des Travailleurs du Niger (UGTN), de l’Alliance des Travailleurs du Niger (ATN) et la Confédération Syndicale des Travailleurs du Niger (CSTTN).

La quasi-totalité de ces doléances sont celles de l’année 2023 non satisfaites et qui ont été encore reconduites cette année.

Il s’agit notamment de la mise en œuvre effective du décret d’application du statut des auxiliaires de l’administration publique ainsi que celui des agents des collectivités territoriales ; de la suppression de la contractualisation dans les secteurs de l’éducation et de la santé ; de l’octroi d’une prime de départ à la retraite ; de la réduction du prix des hydrocarbures à la pompe et l’accélération de la mise en œuvre du taux du SMIG revu à la hausse.

Figurent aussi à ces doléances, l’augmentation conséquente de salaire ; l’harmonisation de la grille salariale et du régime indemnitaire à tous les corps fonctionnaires de l’Etat ; l’organisation de l’élection professionnelle.

De ces doléances, la CDTN demande au gouvernement le rehaussement de la subvention accordée aux médias publics et l’acquisition d’un local propre à l’Agence Nigérienne de Presse (ANP).

Dans ces cahiers de doléances, on note également la demande de la réparation des préjudices causés aux acteurs du secteur des transports et aux personnes victimes du fait des sanctions illégales et iniques de la CEDEAO et UEMOA.

« A vous camarades syndicalistes, je voudrai vous dire que j’ai suivi avec une très grande attention les doléances contenues dans les différents cahiers que vous venez de me remettre et vous en remercie », déclare la ministre en charge de l’emploi après avoir reçu les différentes doléances tout en rassurant « que ces doléances feront l’objet d’un examen minutieux par le gouvernement ». Notons qu’en marge de la cérémonie, plusieurs agents de l’administration publique parapublique et privée ont été décorés pour certains en médaille de bronze, d’autres en médaille d’argent ou médaille d’or et enfin en grande médaille d’or.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du grand chancelier des ordre Nationaux du Niger, des membres du conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, du gouvernement de la Transition, et de plusieurs personnalités.

AIO/AS/ANP 007 mai 2024

Source : http://www.anp.ne/

 

Fête du Travail : Une cérémonie empreinte de chaleur et de convivialité au siège du SNAD pour célébrer le 1er mai.

Nigerdiaspora - 02/05/2024

Le 1er mai, connu dans de nombreux pays comme la Fête du Travail, est une journée chargée d'histoire et de significations. Les origines de cette journée remontent au XIXe siècle, une période marquée par l'essor de l'industrialisation et l'émergence du mouvement ouvrier. Aux États-Unis, dans les années 1880, les travailleurs se mobilisaient pour revendiquer une journée de travail de huit heures. Les manifestations de Chicago en 1886 ont été un moment crucial, culminant avec les tragiques "émeutes de Haymarket", où plusieurs personnes ont été tuées lorsqu'une bombe a été lancée lors d'une manifestation. Ces événements ont conduit à la reconnaissance du 1er mai comme journée de lutte pour les droits des travailleurs.

Au fil du temps, le 1er mai est devenu synonyme de la Fête du Travail, Des manifestations, des défilés, des discours et d'autres événements sont organisés dans de nombreux pays pour marquer cette journée.

C'est le cas au Niger où le Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD), syndicat non affilié, a commémoré comme chaque année dans les locaux de son siège, la journée du 1er mai, à travers une cérémonie empreinte de chaleur et de convivialité.

C’est le coordonnateur  régional SNAD  Niamey-Tillabéri Colonel Moussa Modi qui a pris la parole en premier pour son mot de bienvenu. Dans son mot le coordonnateur régional a tout d'abord rappelé que cette fête du 1er mai intervient cette année dans un contexte historique où notre cher pays est dans la reconquête de sa souveraineté pleine et entière en faisant surtout face à une insécurité sans précédent  ainsi que d'autres problèmes tout azimuts.

Raison pour laquelle le colonel Moussa Modi a au nom de  la Coordination Régionale Niamey-Tillabéry lancé un appel presant à l'endroit de tous les camarades de la Coordination Régionale Niamey-Tillabéry afin de s'investir activement pour une mobilisation accrue des recettes douanières pouvant permettre de couvrir les charges de souveraineté de notre pays en général et assurer les autres missions dévolues à l'administration Douanière en particulier et ce dans le respect strict de l'éthique et de la déontologie.   Une accasion saisie par le coordinateur régional pour relancer à l'endroit de la direction régionale une de leurs  doléances la plus criarde à savoir la réfection du camp des Douanes et sa mise à la  disposition des agents.

Prenant la parole à cette occasion le Secrétaire Général du SNAD Commandant Hamadou Daouda Tiékoura a tout d'abord rappeler l'historique de cette journée mémorable. Une commémoration qui conincide cette année avec une situation très particulière au Niger a t-il reconnu.

" En effet , la situation de transition politique,  consécutive au coup d'état du 26 juillet 2023, suite à une batterie de sanctions inexplicables , iniques, illégales prises contres notre pays,  a démontré à la face du monde entier que nous savons être un peuple digne et respectable. Et qu'aucun sacrifice n'est de trop pour affirmer notre souveraineté.  Comme peuvent en témoigner les actions de luttes multiples et multiformes que nos compatriotes,  à tous les niveaux ont su mener pour faire face à la situation " a rappelé le SG du SNAD.

Sur ce registre il n'est un secret pour personne que les agents des Douanes ont fait d'immenses efforts dans le cadre de la mobilisation des ressources.  Des efforts qui ont été reconnus et salués à maintes reprises par les plus hautes autorités de la transition. 

Au niveau du SNAD,  ils sont pleinement conscients que la situation de notre pays n'est toujours pas revenue à la normale.  Néanmoins le Secrétaire Général du SNAD a rappelé quelques doléances qui méritent d'être prises en charges afin que les agents des Douanes puissent continuer à faire plus. Des doléances qui sont contenues dans un cahier de doléances remis au Secrétaire Général du ministère de l'économie et des Finances représentant le Premier Ministre,  ministre de l'économie et des Finances.

Le Secrétaire Général du ministère de l'Economie et des Finances, , après avoir entendu les doléances et les préoccupations des agents des douanes, a tenu tout d'abord à les rassurer que les responsables du ministère et de la direction générale des douanes restent toujours à leur écoute et sont en quête permanente de solutions à leurs préoccupations.

 C'était aussi l'occasion pour le Secrétaire Général,  M. Alio Daouda, de féliciter les agents des Douanes pour s'être démarqué positivement à bien d'égards depuus le début de la transition tout en les  invitant à redoubler d'efforts.

Cette fête, a été également marquée par des échanges entre l'administration, le syndicat et les agents, a été aussi l'occasion d'une fédération de tous autour de la vision, des objectifs, des missions, de la stratégie et des valeurs fondamentales de l'administration des douanes.

Cette fête du 1er mai coincide cette année avec le 60ème anniversaire du SNAD de 1964-2024 .

 C’est le Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances, représentant Son Excellence Monsieur Le Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances, qui a présidé la cérémonie en présence de l’Administrateur Délégué de l'arrondissement Communal Niamey 3,  du Directeur Général des Douanes, du Directeur Régional des Douanes Niamey-Tillabéri et de plusieurs autres invités de marques.
M.D.

Notre modeste réflexion sur l'initiative de la médiation du conseil des sages de la CEDEAO qui tente de faire revenir l ' AES dans le giron des soumis de la CEDEAO : Par Isssoufou BOUBACAR KADO MAGAGI

Nigerdiaspora - 02/05/2024

Il n'est jamais trop tard pour mieux faire , le conseil des sages de la CEDEAO a pris une initiative celle de chercher à consolider l'unité des pays membres et de tenter de faire revenir les pays membres de l'Alliance des États du Sahel dans la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest, ( la CEDEAO).

Par contre , cette initiative n'est pas excempte des critiques et des suspicions.

L 'initiative du comité des sages de la CEDEAO pèche à deux niveaux.
Le rôle du comité des sages est de prévenir les conflits, mais dans la pratique le comité a été défaillant,
le fait de tenir la réunion du comité des sages à Abidjan, en Côte-d'Ivoire, du 29 avril au 30 avril 2024, crée des doutes sur la vraie intention des sages autour de Allassane Ouattara .

1/ Le rôle du comité des sages de la CEDEAO :
Le comité des sages de la CEDEAO doit avoir pour mission d'anticiper sur les crises sociopolitiques, il doit prévenir les conflits et conseiller les solutions heureuses pour des sorties définitives des crises sociopolitiques.

Cependant, il a été constaté que le conseil des sages de la CEDEAO a plus tôt brillé par son absence, par son manque d'implication dans la recherche des solutions heureuses dès le début des conflits sociaux dans les trois pays de l'AES.
Le conseil des sages s'était tu et à laisser le champ libre à certaines puissances mondiales excolonisatrices qui ont intérêt assez que la CEDEAO soit disloquée, ce qui leur permettrait de continuer à diviser pour mieux régner et à piller allègrement les richesses des pays africains avec la complicité de certains chefs d'Etat africains qui sont des chevaux de troie de certaines puissances mondiales excolonisatrices.
En effet, les sanctions illégales, illégitimes, inhumaines
ont été prises contre les pays membres de l'Alliance des États du Sahel, ( l'AES) , sur injonctions sournoises du président français, Emmanuel Macron, qui ne cache plus son mépris et son manque de respect pour les peuples africains sous le regard impuissant du dit conseil des sages, avec la complicité de certains chefs d'Etat africains qui faisaient des vas et viens entre Paris , Abuja et Abidjan .

Le conseil des sages aurait dû réagir pour arrêter les ingérences extérieures surnoises dans les affaires intérieures de la CEDEAO.
Le fait de tenir la réunion de la médiation des sages à Abidjan, en Côte-d'Ivoire, auprès de Allassane Ouattara, crée encore des doutes sur la vraie intention de ce conseil des sages .

2/ Le fait de tenir la réunion du comité des sages à Abidjan en Côte-d'Ivoire crée des doutes :

La réunion du comité des sages de la CEDEAO aurait dû se tenir au siège de la CEDEAO, à défaut dans un pays qui a fait preuve de neutralité au moment des crises sociopolitiques dans les pays de Liptako Gourma .
Le président Allassane Ouattara fait partie des goulots d’étranglements qui empêche aux institutions d'intégration monétaire, économique et d ' intégration des peuples de bien jouer leur rôle.
Au Mali, il aurait tenté de déstabiliser la transition politique à travers l'envoi d'un commando des mercenaires ivoiriens et étrangers pour renverser le régime de Assimi Goïta.
Le commando avait lamentablement échoué.

Au Burkina Faso, plusieurs tentatives de renversement du régime de Ibrahim Traoré, qui seraient soutenues par le président Allassane Ouattara auraient été déjouées .

Au Niger, le président Allassane Ouattara avait menacé les autorités légitimes nigériennes que la force d'attente de la CEDEAO est prête à en découdre avec elles si elles ne remettraient pas le président Mohamed Bazoum au pouvoir .
La Côte-d'Ivoire se serait donnée comme mission à financer une déstabilisation du régime du CNSP. Plusieurs tentatives de sa part ont échoué .

Comme vous le constatez, les dirigeants de la CEDEAO avaient manqué des initiatives et du courage politique pour prévenir les crises sociopolitiques récurrentes dans l'espace de la CEDEAO.

Les présidents, Allassane Ouattara, Macky Sall, Patrice Talon, Bola Ahmed Tinubu et le général Umaro Sisseco Embalo, s'étaient illustrés à faire exécuter sans réfléchir les injonctions sournoises de la France en particulier et de l'Union européenne en général pour pouvoir maintenir les pays membres de la CEDEAO dans la servitude monétaire et économique.

Allassane Ouattara n'avait-il pas participé à Abidjan en décembre 2019, à une déclaration avec le président français Emmanuel Macron , qui avait saboté la mise en œuvre de la monnaie commune unique de la CEDEAO, l ' ECO authentique ?

Par conséquent, il serait très difficile de mener une bonne médiation avec les chefs d'Etat qui constituent des véritables goulots d’étranglements pour le développement économique et social des pays africains.
Il serait hautement souhaitable de revoir le cadre , le lieu , les mécanismes et les vrais objectifs de la réunion relative à cette médiation.

La nouvelle problématique qui se poserait est la suivante , est-ce que les chefs d'Etat, chevaux de troie de la France n'ont pas été encore instruits pour trouver d'autres stratagèmes afin de mieux nuire aux pays membres de l'AES qui sont aujourd'hui en partenariat stratégique avec la Fédération de Russie ?

Une vigilance accrue est plus que nécessaire !

À bon entendeur salut !

Isssoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.

Situation sécuritaire dans la région de Tillabéri: le gouvernement condamne la déclaration du " Comité Union Tillabéri ", le coordinateur de l'association interpellé

Actuniger Société - 03/05/2023


Dans un communiqué dans la soirée du mardi 02 mai 2023 le gouvernement a réagi à la déclaration publique de l'association "Comité Union Tillabéri Pour la paix, la Sécurité et la Cohésion Sociale" du 29 avril dernier dans laquelle les auteurs ont affirmé que, "Le déploiement des Forces étrangères notamment françaises sur les frontières du Burkina Faso et du Mali à partir de notre territoire avec à leurs côtés les mercenaires Tchadiens est fait dans la perspective de lancement d’attaque contre ces deux pays frères et amis". Pour le gouvernement, "ces allégations ne peuvent être tolérées au nom de la liberté d’expression ou d'associations" et a donc décidé de saisir la justice. Selon les informations confirmées par les responsables de l'association, son coordinateur Amadou Arouna Maiga a été interpellé ce même mardi par la Police judiciaire (PJ).

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Forum PRESASS 2023: les grandes tendances de la saison des pluies 2023 pour les zones soudanienne et sahélienne révélées

Actuniger Société - 01/05/2023

Le Palais des Congrès de Niamey a abrité le vendredi 28 avril 2023, l'édition 2023 du Forum annuel de présentation des résultats  des Prévisions Saisonnières des caractéristiques Agro -hydro-climatiques de la grande saison des pluies pour les zones Soudanienne et Sahélienne (PRESASS-2023) à l'initiative du Centre Climatique Régional pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (CCR- AOS AGRHYMET) et du Centre africain des applications météorologiques pour le développement (ACMAD) en collaboration avec plusieurs institutions et partenaires. Les prévisions saisonnières révèlent une saison des pluies 2023 globalement moyenne à humide attendue au Sahel, avec des dates de démarrage précoces à normales, des dates de fin tardives à normales, des séquences sèches moyennes dans la partie Ouest et à tendance plus longues dans la partie Est et des écoulements globalement excédentaires à moyens dans les principaux bassins fluviaux du Sahel.

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