Politique énergétique

Conférence Exploitation pétrolière au Niger : enjeux et perspectives - Supports de présentation

Raffinerie

Le samedi 18 février 2012, Cri de Cigogne a organisé en collaboration avec ANIF une conférence-débat sur le thème :

Exploitation du pétrole au Niger

Enjeux et perspectives

Cette conférence a été l'occasion de partager et prolonger les résultats de l'étude menée par CDC sur les enjeux de l’exploitation pétrolière au Niger en décembre 2011.

 

Vous trouverez ci-dessous les supports de présentation de cette conférence-débat.

 

  • 1ère partie :

Exploitation du pétrole au Niger - Enjeux et perspectives : Quelle politique énergétique ?

 

  • 2ème partie :

Exploitation du pétrole au Niger - Enjeux et perspectives : Analyse macroéconomique

 

 

Le nucléaire est-il réellement à faible coût ?

L’argument du faible coût aurait différentes justifications.

Le nucléaire civil est-il vraiment une énergie propre ?

Une énergie propre pourrait se définir comme de l'énergie qui, durant tout le processus de production, de distribution et d’utilisation, n'émet pas ou émet très peu de gaz à effet de serre (GES) ou d'autres émissions atmosphériques. En se basant uniquement sur les émissions de GES, le nucléaire civil peut effectivement être considéré comme propre.

L’option électronucléaire est-elle vraiment pertinente pour le Niger ?

Cet article est écrit par BOUBACAR Paté, BAC+5 Hydraulique et Environnement, Sherbrooke (Canada).

 

   Désormais, c’est clair. Le Niger a vraiment l’intention d’aller de l’avant avec le nucléaire civil. Certes, le président Mahamadou Issoufou l’avait déjà évoqué à    l’occasion de la cérémonie d’ouverture du Forum international francophone ‘’jeunesse et emplois verts’’ qui s’est tenu à Niamey, le 16 janvier dernier. Il l’a réitéré le mardi 7 février, à Saint-Étienne en France, lors d’une intervention à l’occasion du Forum francophone préparatoire à Rio+ 20. Le Président a aussi tout de même précisé que la réalisation de cet objectif devrait se faire dans le cadre d’une coopération ouest-africaine, c’est-à-dire sous tutelle de la CEDEAO. En réalité, il faut reconnaître que cette position des autorités nigériennes n’est pas vraiment nouvelle. En effet, le 18 mars 2011, Mme Djibo Salamatou Gourouza Magagi, l’ancienne ministre des mines de la transition militaire, avait déjà révélé que le Niger « a informé l'Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de son intention de lancer un programme électronucléaire» (1). Malgré tout, il faut espérer que la décision n’est pas encore définitive. Conséquemment, il est raisonnable de penser que la porte n’est donc pas complètement fermée aux objections et aux questionnements sur la pertinence d’une telle option énergétique pour le Niger.

 

À cet effet, il s’agit de se pencher sur deux aspects qui sont fréquemment abordés lorsque le nucléaire civil est évoqué, en prenant la peine de les placer dans un contexte nigérien. À cause de son statut de producteur d’uranium, si une centrale nucléaire devait voir le jour dans le cadre de la CEDEAO, il est logique qu’elle soit installée au Niger. Les questionnements porteront dans un premier temps sur la dénomination d’énergie propre qui est si souvent attribuée au nucléaire civil. Dans un deuxième temps, son présupposé faible coût sera abordé. Enfin, dans un troisième temps, l’accent sera très brièvement mis sur l’existence d’une alternative énergétique crédible.

Exploitation pétrolière au Niger, comment en optimiser les retombées ?

RaffineriePrésentation

Le 28 novembre 2011 a été inaugurée à Zinder la première raffinerie du Niger. Cette raffinerie est exploitée par la Société de Raffinage de Zinder (SORAZ) qui est une coentreprise entre la China National Petroleum Company (CNPC), pour 60% du capital ; et l’Etat du Niger pour 40% des parts.

Cette raffinerie va traiter le brut extrait de certains gisements du champ d’Agadem dont l’exploitation a été confiée par l’Etat Nigérien à la CNPC et où il a été prouvé l’existence de réserves s’élevant à 483,3 millions de barils. Elle  inaugure à n’en point douter une nouvelle ère pour le Niger puisque le pays devient du même coup producteur de pétrole. L’annonce du lancement de la SORAZ est aussi l’occasion d’une controverse de la part de certains nigériens, notamment autour des prix des produits raffinés vendus à la pompe qui ont été annoncé par le ministre de l’énergie et du pétrole, M. Foumakoye Gado dans une conférence de presse le 16 novembre 2011.

En effet une partie de l’opinion s’est estimée déçue par les prix jugés élevés des produits raffinés. Le ministre de l’énergie et du pétrole a lui-même confirmé ce mécontentement en affirmant savoir que « le rêve des Nigériens d’avoir du carburant moins cher ne s’est pas encore réalisé1. »

Dans ce contexte nous souhaitons apporter notre contribution à ce débat qui intéresse tous les citoyens nigériens. Nous souhaitons prendre du recul pour décortiquer les chiffres qui ont été annoncés officiellement et ce depuis le lancement du projet d’Agadem en 2008 jusqu’au lancement de la raffinerie de Zinder, afin de pouvoir apprécier objectivement l’impact probable de l’activité pétrolière sur le pays.

Les Energies Renouvelables dans l’espace Ouest Africain

 


Pr Albert-Michel WRIGHT

 

         Ingénieur Héliotechnicien à la retraite

         Ancien Chef du Département des Enseignements Généraux à l’Ecole des Mines, de l’Industrie et de la Géologie (EMIG)

         Ancien Ministre d’Etat de la République du Niger,

         Ancien Directeur Général de l’Office de l’Energie Solaire du Niger : ONERSOL.

Communication préparée pour le séminaire de Saint-Louis du Sénégal : Université Gaston Berger, du 28 au 30 Mai 2009.


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