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Ministère de la santé : Où sont passées les recettes du test COVID 19 ?

Nigerdiaspora - 05/05/2024

C’est la question que des nigériens, soucieux de la bonne gouvernance et de la gestion efficiente des ressources publiques, se posent depuis quelques temps. Une question qui, d’ailleurs et malheureusement, risque de ne pas trouver de réponse. D’autant que le bilan de la gestion de COVID 19 n’a jamais été rendu public par les principaux responsables en charge de la question. Ce, jusqu’à ce qu’ils soient balayés par le CNSP. Des sources médicales indiquent que le cas du dossier test PCR de COVID 19 qui a engrangé beaucoup d’argent doit être connu par le public nigérien. Aux dires de ces sources, des milliards de FCFA ont été encaissés dans le cadre de ce test médical. Des milliards dont les destinations devraient être élucidées. Aujourd’hui, rien de tout cela. C’est l’omerta totale autour de l’utilisation de ces fonds. Et pour que cette situation ne puisse pas être profitable aux pilleurs des deniers publics et leurs mentors, l’ancien ministre de la Santé publique doit s’expliquer. Auquel cas, la COLDEFF doit travailler sur le dossier pour faire rentrer l’Etat dans ses droits. Parce que, selon les mêmes sources, les recettes du test PCR n’auraient profité qu’à des individus. Nos sources ajoutent qu’il semble que, pour tromper le corps médical, il aurait été imaginé que les recettes auraient été utilisées pour acheter des médicaments au profit des centres de santé. Au profit de quels centres de santé ? Ce qui pousse à la question de savoir s’il y a eu un collectif budgétaire pour intégrer de telles dépenses publiques dans le budget de l’Etat. Une supercherie toujours utilisée pour détourner l’argent public. Dans cette affaire, il ya donc une nécessité de demander à l’ancien ministre de la Santé, Dr Illiassou Maïnassara, des comptes sur l’utilisation faite des recettes du test PCR de COVID 19.

Pendant la période de COVID19, le test PCR était une exigence des pays. Il est fait obligation à tout voyageur de faire le test sous peine de ne pas pouvoir voyager en avion. Il est d’une validité de 72 heures, trois jours. Le test PCR est fait contre le paiement de trente (30) mille Fcfa. Un prix qui est descendu à 25 mille FCFA. Aujourd’hui, peut-on savoir le nombre de personnes qui ont fait ce test. Ils sont sans doute nombreux ceux qui avaient fait le test sur le territoire du Niger. Après, c’est l’omerta autour des recettes. Une situation qui exige à demander des comptes à tous ceux qui sont impliqués dans la gestion de ce fonds dont pourrait être cité , en premier chef, l’ancien ministre de la Santé.

Nous y reviendrons !

Ali Soumana (Le Courrier)

SOUVERAINETE ALIMENTAIRE : Un soutien massif de l’Etat aux producteurs locaux est indispensable

Nigerdiaspora - 05/05/2024

Depuis le 26 juillet 2023, que le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) intervenait pour mettre fin à la descente aux enfers de notre pays fragilisé par certains de ses fils en renversant le régime de Bazoum Mohamed, au point où l’ancien Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, devenu fugitif avec bien de ses camarades, déclarait, sans honte, depuis la France, que, connaissant ‘’parfaitement la situation au Niger pour avoir été ministre des finances et aussi PM, avec cette batterie de sanctions, le pays ne pourra pas tenir deux semaines’’, tellement ils ont rendu le Niger dépendant de l’extérieur, une nouvelle lutte pour la reconquête de la souveraineté du Niger et son indépendance nationale s’engageait. Déjà, avec le soutien populaire, après la dénonciation par le CNSP des accords militaires léonins par lesquels l’ancien régime offrait le Niger, son espace et ses abondantes richesses aux puissances étrangères, les militaires étrangers, illégalement installés sur le territoire national par Mahamadou Issoufou et ses camarades, ont été boutés hors du Niger. Les derniers sur le point de l’être sont les américains. Et, toute relation est coupée avec la France de Macron, cette même France qui a cru pendant longtemps que le Niger lui appartenait et que les richesses du pays sont réservées aux générations futures françaises, mais pas au peuple nigérien. Un nouveau vent souffle donc sur le Niger, tout comme sur les deux autres pays de l’Alliance des pays du Sahel (AES), le Burkina Faso et le Mali en l’occurrence. Un vent de liberté et de souveraineté retrouvée, où le Niger peut librement choisir ses partenaires. De nouveaux ‘’Soleils des indépendances’’, pour prendre le mot de Amadou Kourouma. Indépendance politique, financière et économique pour une souveraineté nationale réelle.

Mais, il y a lieu de se demander si les nobles objectifs d’indépendance et de souveraineté nationale auxquels aspire toute communauté digne de ce nom peuvent être atteints sans souveraineté alimentaire. La question vaut tout son pesant d’or, car un peuple à même de bâtir une nation véritablement souveraine est un peuple qui se nourrit, qui produit ce qu’il consomme et consomme ce qu’il produit. Et qui ne dépend pas, de ce fait, des exportations exorbitantes de denrées alimentaires qui grèvent considérablement les maigres ressources nationales et, qui, régulièrement, est même tenu de tendre la main pour une assistance alimentaire. Régulièrement, la presse internationale fait cas de millions de nigériens qui souffrent et le Niger fait appel à communauté internationale qui, bien entendu, conditionne son aide en imposant ses désidératas à notre pays.

Pourtant, le Niger regorge de potentialités énormes en matières de production agricole : les eaux de surface comme du sous-sol ; des terres cultivables à perte de vue ; des bras valides ; une jeunesse nombreuse. Depuis des décennies, il est enseigné aux élèves, dès l’école fondamentale, que l’agriculture et l’élevage sont les deux mamelles de l’économie nigérienne. Mais, dans la réalité, peu de dirigeants, en dehors de Kountché pour qui l’autosuffisance alimentaire est une obsession et Tandja qui, dans son programme spécial, a prévu la construction des mini-barrages pour la production locale alimentaire, en tiennent vraiment compte. La part de ce secteur dans le budget national est très insuffisante, pour ne pas dire insignifiante.

Aujourd’hui que notre pays, sous la houlette du CNSP et du gouvernement de transition, cherche à recouvrer son indépendance réelle, l’Etat ne peut pas faire l’économie d’un soutien massif aux producteurs nigériens. Encadrer les producteurs locaux, les organiser s’il le faut en coopératives, les soutenir financièrement sous forme de subventions, les aider à trouver des débouchés, mettre à la disposition des populations l’eau nécessaire à la petite irrigation en installant de mini adductions d’eau, envisager la transformation et même la vente du surplus à l’extérieur sont, dans le contexte actuel, des nécessités incontournables.

Sur l’ensemble du territoire, il y a des petits producteurs qui ne cherchent qu’à être appuyés, encouragés. Les populations d’Agadez, à plus de 900 Km de Niamey, alimentent régulièrement la capitale en fruits et en légumes. Diffa, à plus de 1200 Km de Niamey, en plus de son marché local et celui de Zinder, alimente, de plus en plus, de poissons les habitants de la capitale. Imaginons un seul instant que ces producteurs bénéficient d’un soutien massif de l’Etat et du privé qui peut être mis à contribution. Sans compter les aménagements hydro agricoles autour du fleuve Niger qu’il convient juste de réhabiliter et renforcer.

Ainsi que les immenses terres riches propices à l’agropastoralisme de l’Irrazer, le lac Tchad et la Komadougou à Diffa, les vastes plaines de Maradi et Tahoua et les dallols. Certaines de ces régions sont si riches qu’elles sont même convoitées par des pays étrangers qui essaient par tous les moyens de se les approprier. Les sanctions sévères imposées par les pays voisins ont montré le degré alarmant de notre dépendance dans ce domaine. La flambée des prix des denrées alimentaires prouve si besoin est qu’un pays qui n’est pas autosuffisant sur le plan alimentaire ne peut prétendre à une véritable souveraineté. Nous devons tirer des leçons de l’histoire, sinon nous risquons de revivre le passé.

Bisso (Le Courrier)

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Google Actualités - 05/05/2024
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Situation sécuritaire dans la région de Tillabéri: le gouvernement condamne la déclaration du " Comité Union Tillabéri ", le coordinateur de l'association interpellé

Actuniger Société - 03/05/2023


Dans un communiqué dans la soirée du mardi 02 mai 2023 le gouvernement a réagi à la déclaration publique de l'association "Comité Union Tillabéri Pour la paix, la Sécurité et la Cohésion Sociale" du 29 avril dernier dans laquelle les auteurs ont affirmé que, "Le déploiement des Forces étrangères notamment françaises sur les frontières du Burkina Faso et du Mali à partir de notre territoire avec à leurs côtés les mercenaires Tchadiens est fait dans la perspective de lancement d’attaque contre ces deux pays frères et amis". Pour le gouvernement, "ces allégations ne peuvent être tolérées au nom de la liberté d’expression ou d'associations" et a donc décidé de saisir la justice. Selon les informations confirmées par les responsables de l'association, son coordinateur Amadou Arouna Maiga a été interpellé ce même mardi par la Police judiciaire (PJ).

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Forum PRESASS 2023: les grandes tendances de la saison des pluies 2023 pour les zones soudanienne et sahélienne révélées

Actuniger Société - 01/05/2023

Le Palais des Congrès de Niamey a abrité le vendredi 28 avril 2023, l'édition 2023 du Forum annuel de présentation des résultats  des Prévisions Saisonnières des caractéristiques Agro -hydro-climatiques de la grande saison des pluies pour les zones Soudanienne et Sahélienne (PRESASS-2023) à l'initiative du Centre Climatique Régional pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (CCR- AOS AGRHYMET) et du Centre africain des applications météorologiques pour le développement (ACMAD) en collaboration avec plusieurs institutions et partenaires. Les prévisions saisonnières révèlent une saison des pluies 2023 globalement moyenne à humide attendue au Sahel, avec des dates de démarrage précoces à normales, des dates de fin tardives à normales, des séquences sèches moyennes dans la partie Ouest et à tendance plus longues dans la partie Est et des écoulements globalement excédentaires à moyens dans les principaux bassins fluviaux du Sahel.

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