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Updated: il y a 1 heure 44 min

Le mur s’est lézardé : Sortie de la fille du président Bazoum

10/05/2024

La résilience et la solidité des relations entre les principaux responsables du PNDS, au moment de la longue traversée du désert étaient devenues un mythe. Un mythe entretenu et régulièrement ressassé. Le président Issoufou Mahamadou sera le premier à en parler. C’était lors d’une de ses innombrables campagnes présidentielles. Il dira que « c’est quand un mur se lézarde que margouillats et lézards s’y engouffrent. » En clair que rien ne peut séparer le groupe dirigeant du parti. Et au moment où le PNDS divisait, concassait les partis politiques aussi bien de l’opposition que les alliés, le président Bazoum, pour répondre aux critiques, réaffirmait la résilience des responsables du parti et la solidité de relations entre eux. Si le président Issoufou, en bon manipulateur et narcissique, utilise cette situation à son seul profit, pour sa propre réalisation, Bazoum, par contre, croyait sincèrement à la solidité du groupe. Et c’est probablement pourquoi, en dépit de avertissements de ses proches sur les présumées intentions de son ami et prédécesseur, il s’est toujours refusé de croire. Le coup d’Etat du 26 juillet qui l’a déchu de la présidence de la République lui ouvrira les yeux. Et très tôt, il mettra tout sur de le dos de son ami. Cette ‘’trahison’’ nourrit certainement son refus de démissionner. Histoire de ne pas faire plaisir. Les proches de Bazoum, ses collègues présidents des autres pays y croient aussi. Cette inimitié entre deux amis de longue date a fini par porter un coup sévère sur la vie et la marche du parti. Les déballages- le tankataféri comme on dit chez nous- sont monnaies courantes. La semaine dernière, la fille de Bazoum, dans un entretien avec la Radio France Internationale est largement revenue sur le sort de son père en résidence surveillée depuis le 26 juillet. Si, dans cet entretien, il n’y aucune information nouvelle, il a tout de même le mérite de connaître l’état d’esprit dans lequel se trouve les enfants du président déchu. Mais cette interview aura tout de même le mérite de lever un coin de voile sur les relations entre les deux amis. Si l’accusation selon laquelle Issoufou Mahamadou serait le principale auteur ou bénéficiaire du coup d’Etat semble difficile à prouver et reste du domaine du ressenti, son manque de compassion pour les enfants de Bazoum est incompréhensible. Que lui coûtera-t-il d’appeler, de consoler, de soutenir, de remonter le moral des enfants de son ami ? Issoufou manque-t-il autant de coeur ? Pourquoi ne tente-t-il pas de rendre visite à Bazoum ? Voilà un comportement et une attitude qui apportent de l’eau au moulin de ceux qui voudraient faire porter le chapeau au président Issoufou. Et Dieu sait qu’ils sont nombreux. Boussada Ben Ali, un parent de Bazoum qui vit en Lybie se fendra d’ailleurs sur les réseaux quelques jours seulement après la sortie de la fille de son parent. Il dira des choses très graves qui donnent toute la mesure de la fracture entre les deux amis, les deux clans du PNDS. La morale dans cette histoire est celle-ci : ne jamais souhaiter, faire du mal à son prochain. En divisant, concassant les adversaires et amis des partis politiques, des Nigériens tout court, les dirigeants du PNDS ont creusé le gouffre qui les englouti aujourd’hui. Et comme on dit, l’enfer c’est ici.

Modibo (Le Nouveau Républicain) 

Priorité à l'Unité Nationale : Clé du Développement pour les Nigériens : Par Isssoufou BOUBACAR KADO MAGAGI

10/05/2024

Les nigériens se doivent de ne pas oublier que seuls les facteurs , unité nationale , la cohésion sociale nationale, permettraient au pays de retrouver le chemin du développement économique et social.

Les autorités politiques légitimes nigériennes se devraient de continuer sans relâche à consolider la cohésion sociale nationale, l'unité nationale pour permettre au pays de faire face efficacement aux nombreux grands défis qui l'assaillent. Elles se devraient de prendre leur distance de certains larbins, pyromanes, qui ne cherchent qu'à satisfaire leurs intérêts personnels sordides.

Le Niger nous a tout donné, nous n'avons pas le droit de le laisser tomber dans l'abîme.

Les intérêts supérieurs du peuple souverain du Niger doivent prévaloir plus que toutes autres considérations.

Il serait hautement souhaitable d'envisager d'organiser un forum national dépourvu de toute pollution politique en vue de trouver des solutions heureuses et définitives aux goulots d'étranglements qui entravent la bonne marche du pays.

Un forum national, vérité, justice, réconciliation nationale bien tenu permettrait au Niger de consolider son unité nationale et de procéder à la refondation de la République pour une bonne gouvernance démocratique et économique, définitive.

Au Niger, nous avons connu toutes sortes d'alliances politiques, toutes sortes de combinaisons politiques contre nature qui n'ont fait que maintenir le pays au rang de dernier dans le classement général de l'Indice du Développement Humain (IDH) des Nations Unies, malgré les richesses naturelles dont regorge le sous-sol du pays. Nous sommes tous responsables à quelques degrés près de ce qui nous arrive, nous avons tous été incapables d'anticiper les événements pour éviter au pays ce qui arrive. Faisons tous notre mea culpa, pour un nouveau départ.

Le changement anticonstitutionnel intervenu le 26 juillet 2023, a évité au pays de connaître une autre crise sociopolitique aux conséquences sociales désastreuses.

La révolution du palais est une chance pour tous ceux qui aiment ce pays de s'investir pour l'organisation d'un forum vérité, justice et réconciliation nationale pour permettre à tous les fils de ce pays de participer à une refondation de la République et de tendre vers un véritable développement économique et social dans la cohésion sociale nationale.

Impossible n'est pas nigérien, soyons vigilants, constructifs, positifs, patriotes, honnêtes, sincères, résilients, unis, solidaires, vaillants et debout.

Ces invectives contreproductives, d'une part, entre les militants PNDS/TARAYYA, les soi-disant partisans du président Issoufou Mahamadou ou ceux du président Mohamed Bazoum et d'autre part avec l'ancienne opposition politique, pour quelques intérêts sordides personnels, doivent cesser au profit de la cohésion sociale nationale.

Les autorités légitimes doivent s'investir pour parvenir à une véritable réconciliation nationale.

Un regard rétrospectif objectif de 1991 à nos jours, sur les différentes alliances politiques qui avaient géré le Niger, permettrait de constater que le pays avait été victime d'une classe politique qui n'arrivait pas à s'entendre sur le minimum pour sauvegarder les intérêts du pays.

Les alliances politiques changeaient au gré des intérêts des leaders politiques et non pour les intérêts supérieurs du peuple souverain auquel pourtant les acteurs politiques prétendaient assurer le bonheur.

Les différentes alliances politiques que le Niger avait connues n'avaient pas résisté au virus de la division. En effet, l'alliance des forces de changements démocratiques (AFC), PNDS/TARAYYA, CDS/RAHAMA, ANDP/ZAMAN LAHIYA, créée en 1993, avait éclaté suite à une mésentente sur la gestion de la direction générale des contrôles des marchés publics.

À l'occasion des élections législatives anticipées, le MNSD/NASSARA avait mis le président Mahamane Ousmane en cohabitation, Hama Amadou devint Premier ministre, chef de gouvernement. La crise sociopolitique au sommet de l’État, entre Hama Amadou et le président Mahamane Ousmane, éclata, le Colonel Ibrahim BARRE MAINASSARA prit le pouvoir.

L'alliance RDP/JAMAA et quelques partis politiques n'avaient pas non plus résisté au climat de contestations récurrentes organisées par les grands partis, MNSD/NASSARA, PNDS/TARAYYA, Zaman Lahiya et quelques petits partis politiques, avec la bénédiction de certaines puissances mondiales qui voyaient mal le général Ibrahim Barré Mainassara réussir là où leurs protégés ont échoué.

Le coup d’État s'est soldé par l'assassinat du Président Ibrahim BARRE MAINASSARA par le chef de sa grande présidentielle, Daouda Malam Wonkeye.

Daouda Malam Wonkeye, après neuf mois de gestion chaotique du pays, qui accuse neuf mois de retard de paiement des arriérés des salaires des travailleurs et des traitements des fonctionnaires, organise les élections générales, constitutionnelles démocratiques, en 1999, l'Alliance MNSD/NASSARA, CDS/RAHAMA et quelques petits partis politiques avait permis au président Mamadou TANDJA de faire deux mandats qui avaient donné des résultats éclatants, la prolongation de mandat de trois ans (le Tazartché) obtenue par référendum, avait été écourtée par un coup d’État militaire en 2010 dirigé par le commandant, Salou Djibo.

En 2011, l'Alliance, PNDS/TARAYYA, Lumana/Africa, JAMAHURIA, RDS/GASKIA, RDP/JAMAA, etc., remportait les élections, avec le président du PNDS/TARAYYA, Issoufou Mahamadou à la magistrature suprême du pays.

L'Alliance avait connu une crise avec le retrait du parti LUMANA/AFRICA, en 2013.

Le président de l'assemblée nationale, président de LUMANA/AFRICA, Hama Amadou, s'était retrouvé en prison avant de connaître un exil politique suite à une évacuation médicale.

Au deuxième et dernier mandat du président Issoufou Mahamadou, le président du MNSD/NASSARA, Seini Oumarou était haut représentant du Président de la République, l'assemblée nationale était présidée par Seini Tini, un militant du PNDS/TARAYYA.

En 2021, le président Issoufou Mahamadou a passé le témoin au président Mohamed Bazoum qui est déclaré président de la République malgré les contestations de son éligibilité par certains chefs des partis politiques qui avaient fini par le rejoindre au pouvoir.

Après deux ans de gestion du pays, suite à la crise sécuritaire, sociopolitique et économique, le général Abdourahamane Tiani prend les rênes du pouvoir le 26 juillet 2023.

Quelles perspectives pour sauver ce pays tant meurtri par une mauvaise gouvernance démocratique et économique ?

Comme nous le disons tantôt, la révolution du palais est une dernière chance offerte aux acteurs politiques, acteurs de la société civile, leaders religieux, chefs traditionnels pour sauver les meubles dans l'intérêt de tous. Un forum, vérité, réconciliation, justice, des forces vives du pays permettrait de réfléchir sérieusement en vue de trouver une solution heureuse aux goulots d’étranglements qui empêchent le développement économique et social du Niger. Ceux qui sont victimes d'injustice sociale dûment constatées par des organes compétents se devraient d'être rétablis dans leurs droits et indemnisés par l’État.

Les uns et les autres se doivent de pardonner au nom de l'intérêt général, supérieur, du pays et plus jamais ces hostilités inutiles, pour permettre au pays de retrouver son unité nationale, sa cohésion sociale nationale en vue de faire face aux grands défis qui l'assaillent de partout.

À ceux qui nous demandent de nous taire, nous répétons cette belle phrase de Martin Luther King : "Notre vie commence à s'arrêter le jour où nous gardons le silence sur les choses graves".

Nous n'avons pas le droit de baisser les bras !

Le pays a besoin de tous ses valeureux fils !

C'est le Niger qui gagne !

C'est l'AES qui gagne !

À bon entendeur salut !

Issoufou Boubacar Kado Magagi

 

Mission du ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement dans la région de Tahoua : Le Colonel MAIZAMA Abdoulaye lance la campagne nationale de pêche et visite plusieurs infrastructures

10/05/2024

Le Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, le Colonel MAIZAMA Abdoulaye effectue depuis la semaine passée une mission dans les régions de Tahoua et Maradi. Dans la région de Tahoua, première étape de sa visite de travail, le ministre MAIZAMA Abdoulaye accompagné des cadres de son ministère, a d’abord procédé dans le village de Rouafi, situé dans la commune rurale de Bazaga, département de Konni, au lancement de la campagne nationale de la pêche, en présence du Gouverneur de la région de Tahoua Oumarou Tawaye et des populations de Bazaga.

Cette campagne s’ouvre neuf mois après le lancement de la campagne nationale d’empoisonnement d’une centaine de mares sur l’ensemble du territoire, par le ministre MAIZAMA Abdoulaye à Babul dans la commune de Tirmini en septembre dernier.

La mare de Rouafi qui couvre une superficie de plus de 100 ha, a connu des interventions d’aménagements diverses parmi lesquelles, on note son empoissonnement, le faucardage et la réalisation de certains ouvrages de protection grâce à l’appui du projet SAIR NAZARI financé par SWISSAID. A cette occasion, le ministre a appelé les populations au respect des périodes d’ouverture et de fermeture de la pêche conformément aux textes en vigueur.

La seconde étape de cette visite a concerné le site des travaux de récupération des terres de Guidan Karo, situé dans la commune urbaine d’Illela. Financé par le Projet de Gestion Intégrée des Paysages (PGIP), à plus de 36 millions de FCFA, ce sous projet a pour objectif d’accroître l’adoption de pratiques intelligentes de restauration du paysage par rapport au climat et améliorer l’accès aux activités rémunératrices des revenus.

Dans son allocution, le ministre de l’Hydraulique, de l’environnement et de l’assainissement a salué le courage des populations de Guidan Karo pour avoir réalisé en un temps record 60 ha sur les 80 prévus. Ces travaux vont permettre à la main d’œuvre locale, composée de 510 bénéficiaires d’engendrer plus de 17 millions de FCFA.

Sur un site des travaux de récupération des terres à Guidan Karo

Le ministre et la délégation qui l’accompagne ont ensuite visité à Badaguishiri, le chantier de construction d’une mini AEP sous financement de la BADEA. Démarré le 3 mars 2022, ce chantier accuse 26 mois de retard et est à un taux d’exécution de seulement 5 %. Devant cette situation peu enviable et les explications données et non convaincantes des techniciens, le ministre MAIZAMA Abdoulaye a convoqué une rencontre avec tous les acteurs autour de ce chantier pour comprendre pourquoi les travaux n’ont pas avancés et situer les responsabilités.

Très remonté face à la situation, MAIZAMA Abdoulaye a d’abord rassuré les populations que des solutions seront trouvées, pour permettre la poursuite et le parachèvement des travaux de cette mini AEP, tout en promettant de sévir, contre toutes entreprises qui ne respecteraient pas désormais ses engagements vis à vis de l’État et des populations nigériennes.

La mini AEP du village de Tambass a aussi eu la visite du ministre MAIZAMA Abdoulaye. Opérationnelle depuis plusieurs mois, la mini AEP de Tambass dessert 7 villages, avec 18 bornes fontaines et quatre (4) branchements privés. Elle est alimentée en jour, en énergie éolienne et la nuit avec un groupe électrogène. La mini AEP du village de Tambass, dispose d’un comité de gestion et toutes les normes OMS ont été respectées lors de sa construction.

Satisfait de toutes les explications données par les techniciens sur le bon fonctionnement de cette mini AEP, le ministre MAIZAMA Abdoulaye a demandé au chef du village de Tambass, au service technique de l’hydraulique, et au comité de gestion de continuer la collaboration dans le cadre de la gestion de cette mini AEP, pour le bonheur des populations de Tambass et les a réconfortés de son soutien et celui des plus hautes autorités.

La visite de la mare de Tabalak a été la dernière étape du périple du ministre MAIZAMA Abdoulaye dans la région de Tahoua, menacée d’assèchement en raison de l’ensablement et la dégradation du couvert végétal. L’assèchement de la mare de Tabalak est la résultante des facteurs humains et climatiques. Entre 1975 et 2009, la superficie de la mare est passée de 1012 ha à 822 ha, soit un taux d’assèchement de 19%. Devant ce tableau peu reluisant, le ministre MAIZAMA Abdoulaye a interpellé les populations quant à leur responsabilité et à un changement de comportement afin de sauver cette mare, classée site RAMSAR depuis 2005. La production du poisson laisse à désirer au niveau de cette mare malgré son empoissonnement au cours de l’année 2023, d’où la nécessité de la sauver.

Le ministre a annoncé aux populations la réalisation d’un plan d’aménagement de la mare de Tabalak afin de lui permettre de contribuer à la souveraineté alimentaire et au développement socioéconomique des populations locales.

La délégation ministérielle visitant la mini AEP de Tambass

Le ministre a enfin effectué plusieurs visites. D’abord au niveau de la direction régionale de l’hydraulique, celle de l’environnement et à la Nigérienne Des Eaux (NDE) , pour s’enquérir des conditions de travail des agents. A ce niveau, le ministre a appelé les agents à plus d’engagement dans l’exécution des tâches qui leurs sont confiées et à l’esprit patriotique pour la sauvegarde de la patrie. Aux agents de la Nigérienne Des Eaux et en présence de leur Directeur Général Monsieur Boubacar Abdou, le ministre MAIZAMA Abdoulaye les a remerciés pour le sacrifice jusque-là consentis lors du passage de la SEEN à la NDE, tout en les rassurant de tout son soutien et celui du CNSP pour la poursuite des activités de leur société.

Dans le même esprit, le Directeur Général de la NDE M. Boubacar Abdou a expliqué que la vision du CNSP est de faire en sorte que l’eau potable soit accessible à toute la population nigérienne, et les ambitions de la NDE est de réaliser des mini adductions d’eau potable dans les villages où le besoin se feront sentir. Pour cela la SPEN et la NDE sont à pied d’œuvre parce que le Niger regorge d’énormes potentialités en la matière.

Durant son périple, le ministre MAIZAMA Abdoulaye a présenté les remerciements du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et du Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, aux populations qui l’ont accueilli, pour leur résilience et leur soutien à la cause de la patrie

A noter que le ministre est accompagné dans cette mission dans la région de Tahoua, en plus du DG de la NDE, du DG de la SPEN, du Coordonnateur du PGIP, des Directeurs Généraux et centraux, des conseillers techniques de son département ministériel et de plusieurs partenaires techniques et financiers intervenants dans ladite région.

ATTAOU Moutari, RESCOM/MHA/E
Source : https://www.lesahel.org

Au Cabinet du Premier ministre : SEM. Ali Mahaman Lamine Zeine reçoit une délégation d’investisseurs tunisiens

10/05/2024

Le Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, M. Ali Mahaman Lamine Zeine a reçu hier matin à son cabinet, une délégation d’investisseurs tunisiens conduite par le président de la Chambre des Conseillers du Patronat Tunisien, M. Riadh Azaïez.

À leur sortie d’audience, le président de la Chambre des Conseillers du Patronat Tunisien a indiqué que leur délégation est composée de 42 chefs d’entreprise. « Nous sommes venus confirmer au Premier ministre l’engagement du patronat tunisien à investir au Niger dans divers secteurs, notamment la santé, l’agriculture, l’hydraulique, la construction métallique et l’énergie. Nous sommes à Niamey depuis quatre jours dans le cadre du forum économique Niger-Tunisie », a-t-il déclaré.

M. Riadh Azaïez s’est également félicité de l’accueil chaleureux des autorités nigériennes. « Nous avons bénéficié de l’assistance des collaborateurs du ministre du Commerce et de l’Industrie, ainsi que de la Chambre du Commerce et de l’Industrie », a-t-il confié. De plus, M. Riadh Azaïez a souligné que, lors du récent forum économique Niger-Tunisie, plus de 300 opérateurs nigériens étaient présents.

« Notre délégation est diversifiée et nous sommes prêts à approfondir nos relations commerciales et à envisager sérieusement des investissements au Niger », a-t-il ajouté. C’est pourquoi le président de la Chambre des Conseillers du Patronat Tunisien a précisé que le ministre du Commerce leur a présenté une zone industrielle réservée aux investisseurs tunisiens.
« Nous nous en réjouissons et nous rentrerons en Tunisie avec la ferme intention de revenir rapidement », a assuré M. Riadh Azaïez.

Yacine Hassane (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org

La cour d'État se prononce sur la levée de l'immunité de l'ex-président déchu, Mohamed Bazoum

10/05/2024

Ce vendredi 10 mai 2024, la Cour d'État s'apprête à prononcer une décision cruciale concernant la demande de levée de l'immunité du président déchu, Bazoum Mohamed. Cette requête, engagée au début du mois d'avril, intervient après une séquence d'événements tumultueux. Depuis son renversement par l'armée le 26 juillet 2023, Bazoum Mohamed, accompagné de son épouse, est détenu dans les locaux mêmes du Palais présidentiel.

Les charges pesant sur l'ex-président sont d'une gravité indéniable. La Junte militaire, qui a pris les commandes du pays et établi l'entité politique désignée sous le nom de "Conseil national pour la sauvegarde de la patrie" (CNSP), le poursuit pour conspiration visant à compromettre la sécurité de l'État.

Cette affaire, marquée par des enjeux politiques et juridiques de premier plan, suscite un intérêt tant national qu'international. Elle reflète les tensions et les bouleversements qui agitent la scène politique du Niger depuis le coup d'État militaire. La décision de la Cour d'État ne manquera pas d'avoir des répercussions majeures sur la situation politique du pays.
Nous y reviendrons pour analyser en détail les implications de ce verdict.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)