Informations en continu

Lettre au chef de l’État Mon Général, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à

Nigerdiaspora - 23/04/2024

Lettre au chef de l’État Mon Général, Sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert

Quoi qu’allusifs, les propos tenus par les colonelsIbro Ayouba et Sidi Mohamed, le samedi 13 avril 2024, lors de la manifestation de la synergie des organisations de la société civile, ne sont pas assez sibyllins pour que vos compatriotes n’en comprennent pas le sens et la portée. C’est bien dommage que le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) s’écarte ainsi des rivages à partir desquels il a acquis ses galons et construit son paravent. C’est bien dommage que ces propos ainsi que la mise en orbite de nouvelles organisations de la société civile confirment en fin de compte les lourds péchés dont on accuse le Cnsp. MaikoulZodi, Bana Ibrahim et Annas Djibrilla, sont des patriotes sincères qui croient en ce pays, qui ont payé de leur liberté pour le défendre face aux impérialistes et à leurs suppôts et valets locaux ; de valeureux fils du Niger qui n’ont jamais varié dans leurs principes et dont l’unique préoccupation, l’unique combat, est de voir émerger une nouvelle gouvernance plus vertueuse où l’intérêt général primera sur tout autre chose. Leur souci, c’est de voir ce pays mieux gouverné et ses ressources mises à l’abri de la prédation qu’on a connue sous Issoufou et Bazoum.

Le tort de ces trois mousquetaires, si tort il y a, c’est d’aimer leur pays et de croire en la possibilité d’une gouvernance démocratique plus vertueuse où le gouvernant ne pourra pas abuser des biens et deniers publics sans risque de se retrouver en prison. Cette gouvernance faite de redevabilité et de reddition des comptes est bien possible, n’en déplaise à ceux qui, opportunistes et laudateurs hors pair, veulent soutenir le contraire, exactement comme l’a toujours fait le colon, dans son complexe de supériorité et son mépris pour nous.

Sous cette transition que Dieu, dans sa miséricorde infinie, vous a donné la chance inouïe de conduire, j’ai osé croire que vous ne saurez ne pas saisir cette opportunité divine de servir votre peuple au-delà de toute espérance. J’ai osé croire que vous ne perdrez pas de vue cette bénédiction divine et que vous ne raterez pas le coche, tant vous avez dû comprendre que la mobilisation sociale spontanée et jamais égalée dans l’histoire de ce pays est la résultante de l’espoir de vos compatriotes de vous voir donner toute sa plénitude à la question de la justice. J’ai osé croire et ce n’est pas un tort, que vous respecterez votre serment de ne protéger personne et qu’à partir de vous, la justice retrouvera ses lettres de noblesse. Hélas, je suis au regret de vous dire je suis au bord de la déception totale.

Mon Général,

Je ne comprends pas ce qui vous arrive ou plutôt comment vous concevez votre loyauté vis-à-vis du peuple nigérien dont vous avez solennellement juré de ne jamais trahir les aspirations. J’avoue que c’est plus fort que moi et qu’il est inutile de vous avouer que j’ai le tournis, rien que d’y penser. Les aspirations de votre peuple, si jamais vous ne l’avez pas encore compris, c’est de vous voir enfiler votre robe de premier magistrat de ce pays et de vous acquitter honorablement de votre serment.

Votre serment, vous vous en souvenez ? Vous avez juré que si vous trahissez les aspirations de vos compatriotes, que Dieu vous le fasse payer cash.

Vous êtes le procureur en chef du Niger et c’est à vous, en principe, d’ouvrir la voie en poursuivant, au nom des intérêts du Niger et de son peuple, Issoufou Mahamadou pour tous les délits et crimes commis dans l’exercice de ses fonctions. Outre le détournement des deniers publics au titre desquels je vous rappelle, en guise d’exemples, le prêt de 1000 milliards d’Eximbank de Chine et l’achat de l’avion présidentiel qui sont des cas de flagrant délit pour l’intéressé, Issoufou Mahamadou, vous le savez mieux que quiconque, a également posé des actes de haute trahison, notamment dans le cas de l’installation des bases militaires occidentales, françaises et américaines en particulier. Pourquoi doit-il échapper au sort qui frappe Bazoum Mohamed ?

Mon Général,

Issoufou Mahamadou a fait trop de mal au Niger et à son peuple pour ne pas le jeter en prison pour les années qui lui restent à vivre. C’est l’homme qui a ruiné le Niger et constater que vous ne vous décidez pas encore de le faire inculper ne peut que vous porter un grave préjudice en termes de crédibilité et d’intégrité. Car, disentils, c’est d’abord à vous de le faire inculper et pas quelqu’un d’autre. Votre devoir et votre serment vous le commandent.

Les images insolites de la présentation des voeux au chef de l’État que vous êtes, à l’occasion de l’Aïd El-fitr, le mardi 9 avril 2024, vous montrant serrer la main de l’intéressé avec un large sourire constituent de mon point de vue une signature de la nature des rapports qui vous lient. Ça n’a absolument rien à voir avec l’extrême sévérité avec laquelle Bazoum Mohamed est traité. Pourtant, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert.

Mon Général

Soyez lucide pour comprendre qu’il n’y a pas à tergiverser entre choisir de servir son peuple ou préférer servir un individu ou un clan. Il faut vous dire que vous ne pouvez pas, c’est impossible, concilier la position du peuple nigérien, profondément attaché à voir la justice s’imposer par rapport aux graves affaires dont Issoufou Mahamadou en particulier s’est rendu coupable et celle d’un clan qui a spolié le peuple nigérien de ses ressources. En un mot, le Cnsp que vous dirigez ne peut pas garantir l’impunité à des individus qui, au-delà des milliers de milliards qu’ils ont détournés à leurs profits personnels et à ceux de leurs parents et amis occidentaux outrageusement enrichis au détriment du peuple nigérien, ont également une responsabilité avérée dans la propagation du terrorisme dans notre pays.

Personnellement, je n’arrive pas à comprendre que vous ne soyez pas assez jaloux pour tous ces hommes habillés massacrés par faute d’armements et de munitions adéquats, parce que, simplement, des individus, hommes d’affaires et officiers de l’armée, ont fait de ce fléau un business lucratif au bout duquel ils ont amassé les milliards au prorata des milliers de victimes, civiles et militaires.

Je n’arrive pas à comprendre que vous ayez fait un coup d’Etat à un régime et que vous entendiez apparemment si bien avec le parrain, en l’occurrence Issoufou Mahamadou qui a tenu, après la prière de l’Aïd El-fitr, à vous présenter ses voeux de key yessi– barka da sallah. Selon toute vraisemblance, Issoufou Mahamadou ne vous en veut pas, loin s’en faut. C’est tout de même surprenant de vous voir en si bons termes avec une de vos victimes alors que l’autre est dans un trou, accusé de haute trahison.

Mon Général,

Vous n’avez pas, je vous prie de le comprendre et de l’admettre, meilleure chose à faire pour combler le fossé qui se creuse entre vous et le peuple nigérien que de livrer Issoufou Mahamadou à la justice.

Mallami Boucar (Le Monde d' Aujourd'hui)

Lettre au chef de l’État Mon Général, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à

Nigerdiaspora - 23/04/2024

Lettre au chef de l’État Mon Général, Sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert

Quoi qu’allusifs, les propos tenus par les colonelsIbro Ayouba et Sidi Mohamed, le samedi 13 avril 2024, lors de la manifestation de la synergie des organisations de la société civile, ne sont pas assez sibyllins pour que vos compatriotes n’en comprennent pas le sens et la portée. C’est bien dommage que le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) s’écarte ainsi des rivages à partir desquels il a acquis ses galons et construit son paravent. C’est bien dommage que ces propos ainsi que la mise en orbite de nouvelles organisations de la société civile confirment en fin de compte les lourds péchés dont on accuse le Cnsp. MaikoulZodi, Bana Ibrahim et Annas Djibrilla, sont des patriotes sincères qui croient en ce pays, qui ont payé de leur liberté pour le défendre face aux impérialistes et à leurs suppôts et valets locaux ; de valeureux fils du Niger qui n’ont jamais varié dans leurs principes et dont l’unique préoccupation, l’unique combat, est de voir émerger une nouvelle gouvernance plus vertueuse où l’intérêt général primera sur tout autre chose. Leur souci, c’est de voir ce pays mieux gouverné et ses ressources mises à l’abri de la prédation qu’on a connue sous Issoufou et Bazoum.

Le tort de ces trois mousquetaires, si tort il y a, c’est d’aimer leur pays et de croire en la possibilité d’une gouvernance démocratique plus vertueuse où le gouvernant ne pourra pas abuser des biens et deniers publics sans risque de se retrouver en prison. Cette gouvernance faite de redevabilité et de reddition des comptes est bien possible, n’en déplaise à ceux qui, opportunistes et laudateurs hors pair, veulent soutenir le contraire, exactement comme l’a toujours fait le colon, dans son complexe de supériorité et son mépris pour nous.

Sous cette transition que Dieu, dans sa miséricorde infinie, vous a donné la chance inouïe de conduire, j’ai osé croire que vous ne saurez ne pas saisir cette opportunité divine de servir votre peuple au-delà de toute espérance. J’ai osé croire que vous ne perdrez pas de vue cette bénédiction divine et que vous ne raterez pas le coche, tant vous avez dû comprendre que la mobilisation sociale spontanée et jamais égalée dans l’histoire de ce pays est la résultante de l’espoir de vos compatriotes de vous voir donner toute sa plénitude à la question de la justice. J’ai osé croire et ce n’est pas un tort, que vous respecterez votre serment de ne protéger personne et qu’à partir de vous, la justice retrouvera ses lettres de noblesse. Hélas, je suis au regret de vous dire je suis au bord de la déception totale.

Mon Général,

Je ne comprends pas ce qui vous arrive ou plutôt comment vous concevez votre loyauté vis-à-vis du peuple nigérien dont vous avez solennellement juré de ne jamais trahir les aspirations. J’avoue que c’est plus fort que moi et qu’il est inutile de vous avouer que j’ai le tournis, rien que d’y penser. Les aspirations de votre peuple, si jamais vous ne l’avez pas encore compris, c’est de vous voir enfiler votre robe de premier magistrat de ce pays et de vous acquitter honorablement de votre serment.

Votre serment, vous vous en souvenez ? Vous avez juré que si vous trahissez les aspirations de vos compatriotes, que Dieu vous le fasse payer cash.

Vous êtes le procureur en chef du Niger et c’est à vous, en principe, d’ouvrir la voie en poursuivant, au nom des intérêts du Niger et de son peuple, Issoufou Mahamadou pour tous les délits et crimes commis dans l’exercice de ses fonctions. Outre le détournement des deniers publics au titre desquels je vous rappelle, en guise d’exemples, le prêt de 1000 milliards d’Eximbank de Chine et l’achat de l’avion présidentiel qui sont des cas de flagrant délit pour l’intéressé, Issoufou Mahamadou, vous le savez mieux que quiconque, a également posé des actes de haute trahison, notamment dans le cas de l’installation des bases militaires occidentales, françaises et américaines en particulier. Pourquoi doit-il échapper au sort qui frappe Bazoum Mohamed ?

Mon Général,

Issoufou Mahamadou a fait trop de mal au Niger et à son peuple pour ne pas le jeter en prison pour les années qui lui restent à vivre. C’est l’homme qui a ruiné le Niger et constater que vous ne vous décidez pas encore de le faire inculper ne peut que vous porter un grave préjudice en termes de crédibilité et d’intégrité. Car, disentils, c’est d’abord à vous de le faire inculper et pas quelqu’un d’autre. Votre devoir et votre serment vous le commandent.

Les images insolites de la présentation des voeux au chef de l’État que vous êtes, à l’occasion de l’Aïd El-fitr, le mardi 9 avril 2024, vous montrant serrer la main de l’intéressé avec un large sourire constituent de mon point de vue une signature de la nature des rapports qui vous lient. Ça n’a absolument rien à voir avec l’extrême sévérité avec laquelle Bazoum Mohamed est traité. Pourtant, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert.

Mon Général

Soyez lucide pour comprendre qu’il n’y a pas à tergiverser entre choisir de servir son peuple ou préférer servir un individu ou un clan. Il faut vous dire que vous ne pouvez pas, c’est impossible, concilier la position du peuple nigérien, profondément attaché à voir la justice s’imposer par rapport aux graves affaires dont Issoufou Mahamadou en particulier s’est rendu coupable et celle d’un clan qui a spolié le peuple nigérien de ses ressources. En un mot, le Cnsp que vous dirigez ne peut pas garantir l’impunité à des individus qui, au-delà des milliers de milliards qu’ils ont détournés à leurs profits personnels et à ceux de leurs parents et amis occidentaux outrageusement enrichis au détriment du peuple nigérien, ont également une responsabilité avérée dans la propagation du terrorisme dans notre pays.

Personnellement, je n’arrive pas à comprendre que vous ne soyez pas assez jaloux pour tous ces hommes habillés massacrés par faute d’armements et de munitions adéquats, parce que, simplement, des individus, hommes d’affaires et officiers de l’armée, ont fait de ce fléau un business lucratif au bout duquel ils ont amassé les milliards au prorata des milliers de victimes, civiles et militaires.

Je n’arrive pas à comprendre que vous ayez fait un coup d’Etat à un régime et que vous entendiez apparemment si bien avec le parrain, en l’occurrence Issoufou Mahamadou qui a tenu, après la prière de l’Aïd El-fitr, à vous présenter ses voeux de key yessi– barka da sallah. Selon toute vraisemblance, Issoufou Mahamadou ne vous en veut pas, loin s’en faut. C’est tout de même surprenant de vous voir en si bons termes avec une de vos victimes alors que l’autre est dans un trou, accusé de haute trahison.

Mon Général,

Vous n’avez pas, je vous prie de le comprendre et de l’admettre, meilleure chose à faire pour combler le fossé qui se creuse entre vous et le peuple nigérien que de livrer Issoufou Mahamadou à la justice.

Mallami Boucar (Le Monde d' Aujourd'hui)

Lettre au chef de l’État Mon Général, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à

Nigerdiaspora - 23/04/2024

Lettre au chef de l’État Mon Général, Sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert

Quoi qu’allusifs, les propos tenus par les colonelsIbro Ayouba et Sidi Mohamed, le samedi 13 avril 2024, lors de la manifestation de la synergie des organisations de la société civile, ne sont pas assez sibyllins pour que vos compatriotes n’en comprennent pas le sens et la portée. C’est bien dommage que le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) s’écarte ainsi des rivages à partir desquels il a acquis ses galons et construit son paravent. C’est bien dommage que ces propos ainsi que la mise en orbite de nouvelles organisations de la société civile confirment en fin de compte les lourds péchés dont on accuse le Cnsp. MaikoulZodi, Bana Ibrahim et Annas Djibrilla, sont des patriotes sincères qui croient en ce pays, qui ont payé de leur liberté pour le défendre face aux impérialistes et à leurs suppôts et valets locaux ; de valeureux fils du Niger qui n’ont jamais varié dans leurs principes et dont l’unique préoccupation, l’unique combat, est de voir émerger une nouvelle gouvernance plus vertueuse où l’intérêt général primera sur tout autre chose. Leur souci, c’est de voir ce pays mieux gouverné et ses ressources mises à l’abri de la prédation qu’on a connue sous Issoufou et Bazoum.

Le tort de ces trois mousquetaires, si tort il y a, c’est d’aimer leur pays et de croire en la possibilité d’une gouvernance démocratique plus vertueuse où le gouvernant ne pourra pas abuser des biens et deniers publics sans risque de se retrouver en prison. Cette gouvernance faite de redevabilité et de reddition des comptes est bien possible, n’en déplaise à ceux qui, opportunistes et laudateurs hors pair, veulent soutenir le contraire, exactement comme l’a toujours fait le colon, dans son complexe de supériorité et son mépris pour nous.

Sous cette transition que Dieu, dans sa miséricorde infinie, vous a donné la chance inouïe de conduire, j’ai osé croire que vous ne saurez ne pas saisir cette opportunité divine de servir votre peuple au-delà de toute espérance. J’ai osé croire que vous ne perdrez pas de vue cette bénédiction divine et que vous ne raterez pas le coche, tant vous avez dû comprendre que la mobilisation sociale spontanée et jamais égalée dans l’histoire de ce pays est la résultante de l’espoir de vos compatriotes de vous voir donner toute sa plénitude à la question de la justice. J’ai osé croire et ce n’est pas un tort, que vous respecterez votre serment de ne protéger personne et qu’à partir de vous, la justice retrouvera ses lettres de noblesse. Hélas, je suis au regret de vous dire je suis au bord de la déception totale.

Mon Général,

Je ne comprends pas ce qui vous arrive ou plutôt comment vous concevez votre loyauté vis-à-vis du peuple nigérien dont vous avez solennellement juré de ne jamais trahir les aspirations. J’avoue que c’est plus fort que moi et qu’il est inutile de vous avouer que j’ai le tournis, rien que d’y penser. Les aspirations de votre peuple, si jamais vous ne l’avez pas encore compris, c’est de vous voir enfiler votre robe de premier magistrat de ce pays et de vous acquitter honorablement de votre serment.

Votre serment, vous vous en souvenez ? Vous avez juré que si vous trahissez les aspirations de vos compatriotes, que Dieu vous le fasse payer cash.

Vous êtes le procureur en chef du Niger et c’est à vous, en principe, d’ouvrir la voie en poursuivant, au nom des intérêts du Niger et de son peuple, Issoufou Mahamadou pour tous les délits et crimes commis dans l’exercice de ses fonctions. Outre le détournement des deniers publics au titre desquels je vous rappelle, en guise d’exemples, le prêt de 1000 milliards d’Eximbank de Chine et l’achat de l’avion présidentiel qui sont des cas de flagrant délit pour l’intéressé, Issoufou Mahamadou, vous le savez mieux que quiconque, a également posé des actes de haute trahison, notamment dans le cas de l’installation des bases militaires occidentales, françaises et américaines en particulier. Pourquoi doit-il échapper au sort qui frappe Bazoum Mohamed ?

Mon Général,

Issoufou Mahamadou a fait trop de mal au Niger et à son peuple pour ne pas le jeter en prison pour les années qui lui restent à vivre. C’est l’homme qui a ruiné le Niger et constater que vous ne vous décidez pas encore de le faire inculper ne peut que vous porter un grave préjudice en termes de crédibilité et d’intégrité. Car, disentils, c’est d’abord à vous de le faire inculper et pas quelqu’un d’autre. Votre devoir et votre serment vous le commandent.

Les images insolites de la présentation des voeux au chef de l’État que vous êtes, à l’occasion de l’Aïd El-fitr, le mardi 9 avril 2024, vous montrant serrer la main de l’intéressé avec un large sourire constituent de mon point de vue une signature de la nature des rapports qui vous lient. Ça n’a absolument rien à voir avec l’extrême sévérité avec laquelle Bazoum Mohamed est traité. Pourtant, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert.

Mon Général

Soyez lucide pour comprendre qu’il n’y a pas à tergiverser entre choisir de servir son peuple ou préférer servir un individu ou un clan. Il faut vous dire que vous ne pouvez pas, c’est impossible, concilier la position du peuple nigérien, profondément attaché à voir la justice s’imposer par rapport aux graves affaires dont Issoufou Mahamadou en particulier s’est rendu coupable et celle d’un clan qui a spolié le peuple nigérien de ses ressources. En un mot, le Cnsp que vous dirigez ne peut pas garantir l’impunité à des individus qui, au-delà des milliers de milliards qu’ils ont détournés à leurs profits personnels et à ceux de leurs parents et amis occidentaux outrageusement enrichis au détriment du peuple nigérien, ont également une responsabilité avérée dans la propagation du terrorisme dans notre pays.

Personnellement, je n’arrive pas à comprendre que vous ne soyez pas assez jaloux pour tous ces hommes habillés massacrés par faute d’armements et de munitions adéquats, parce que, simplement, des individus, hommes d’affaires et officiers de l’armée, ont fait de ce fléau un business lucratif au bout duquel ils ont amassé les milliards au prorata des milliers de victimes, civiles et militaires.

Je n’arrive pas à comprendre que vous ayez fait un coup d’Etat à un régime et que vous entendiez apparemment si bien avec le parrain, en l’occurrence Issoufou Mahamadou qui a tenu, après la prière de l’Aïd El-fitr, à vous présenter ses voeux de key yessi– barka da sallah. Selon toute vraisemblance, Issoufou Mahamadou ne vous en veut pas, loin s’en faut. C’est tout de même surprenant de vous voir en si bons termes avec une de vos victimes alors que l’autre est dans un trou, accusé de haute trahison.

Mon Général,

Vous n’avez pas, je vous prie de le comprendre et de l’admettre, meilleure chose à faire pour combler le fossé qui se creuse entre vous et le peuple nigérien que de livrer Issoufou Mahamadou à la justice.

Mallami Boucar (Le Monde d' Aujourd'hui)

Lettre au chef de l’État Mon Général, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à

Nigerdiaspora - 23/04/2024

Lettre au chef de l’État Mon Général, Sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert

Quoi qu’allusifs, les propos tenus par les colonelsIbro Ayouba et Sidi Mohamed, le samedi 13 avril 2024, lors de la manifestation de la synergie des organisations de la société civile, ne sont pas assez sibyllins pour que vos compatriotes n’en comprennent pas le sens et la portée. C’est bien dommage que le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) s’écarte ainsi des rivages à partir desquels il a acquis ses galons et construit son paravent. C’est bien dommage que ces propos ainsi que la mise en orbite de nouvelles organisations de la société civile confirment en fin de compte les lourds péchés dont on accuse le Cnsp. MaikoulZodi, Bana Ibrahim et Annas Djibrilla, sont des patriotes sincères qui croient en ce pays, qui ont payé de leur liberté pour le défendre face aux impérialistes et à leurs suppôts et valets locaux ; de valeureux fils du Niger qui n’ont jamais varié dans leurs principes et dont l’unique préoccupation, l’unique combat, est de voir émerger une nouvelle gouvernance plus vertueuse où l’intérêt général primera sur tout autre chose. Leur souci, c’est de voir ce pays mieux gouverné et ses ressources mises à l’abri de la prédation qu’on a connue sous Issoufou et Bazoum.

Le tort de ces trois mousquetaires, si tort il y a, c’est d’aimer leur pays et de croire en la possibilité d’une gouvernance démocratique plus vertueuse où le gouvernant ne pourra pas abuser des biens et deniers publics sans risque de se retrouver en prison. Cette gouvernance faite de redevabilité et de reddition des comptes est bien possible, n’en déplaise à ceux qui, opportunistes et laudateurs hors pair, veulent soutenir le contraire, exactement comme l’a toujours fait le colon, dans son complexe de supériorité et son mépris pour nous.

Sous cette transition que Dieu, dans sa miséricorde infinie, vous a donné la chance inouïe de conduire, j’ai osé croire que vous ne saurez ne pas saisir cette opportunité divine de servir votre peuple au-delà de toute espérance. J’ai osé croire que vous ne perdrez pas de vue cette bénédiction divine et que vous ne raterez pas le coche, tant vous avez dû comprendre que la mobilisation sociale spontanée et jamais égalée dans l’histoire de ce pays est la résultante de l’espoir de vos compatriotes de vous voir donner toute sa plénitude à la question de la justice. J’ai osé croire et ce n’est pas un tort, que vous respecterez votre serment de ne protéger personne et qu’à partir de vous, la justice retrouvera ses lettres de noblesse. Hélas, je suis au regret de vous dire je suis au bord de la déception totale.

Mon Général,

Je ne comprends pas ce qui vous arrive ou plutôt comment vous concevez votre loyauté vis-à-vis du peuple nigérien dont vous avez solennellement juré de ne jamais trahir les aspirations. J’avoue que c’est plus fort que moi et qu’il est inutile de vous avouer que j’ai le tournis, rien que d’y penser. Les aspirations de votre peuple, si jamais vous ne l’avez pas encore compris, c’est de vous voir enfiler votre robe de premier magistrat de ce pays et de vous acquitter honorablement de votre serment.

Votre serment, vous vous en souvenez ? Vous avez juré que si vous trahissez les aspirations de vos compatriotes, que Dieu vous le fasse payer cash.

Vous êtes le procureur en chef du Niger et c’est à vous, en principe, d’ouvrir la voie en poursuivant, au nom des intérêts du Niger et de son peuple, Issoufou Mahamadou pour tous les délits et crimes commis dans l’exercice de ses fonctions. Outre le détournement des deniers publics au titre desquels je vous rappelle, en guise d’exemples, le prêt de 1000 milliards d’Eximbank de Chine et l’achat de l’avion présidentiel qui sont des cas de flagrant délit pour l’intéressé, Issoufou Mahamadou, vous le savez mieux que quiconque, a également posé des actes de haute trahison, notamment dans le cas de l’installation des bases militaires occidentales, françaises et américaines en particulier. Pourquoi doit-il échapper au sort qui frappe Bazoum Mohamed ?

Mon Général,

Issoufou Mahamadou a fait trop de mal au Niger et à son peuple pour ne pas le jeter en prison pour les années qui lui restent à vivre. C’est l’homme qui a ruiné le Niger et constater que vous ne vous décidez pas encore de le faire inculper ne peut que vous porter un grave préjudice en termes de crédibilité et d’intégrité. Car, disentils, c’est d’abord à vous de le faire inculper et pas quelqu’un d’autre. Votre devoir et votre serment vous le commandent.

Les images insolites de la présentation des voeux au chef de l’État que vous êtes, à l’occasion de l’Aïd El-fitr, le mardi 9 avril 2024, vous montrant serrer la main de l’intéressé avec un large sourire constituent de mon point de vue une signature de la nature des rapports qui vous lient. Ça n’a absolument rien à voir avec l’extrême sévérité avec laquelle Bazoum Mohamed est traité. Pourtant, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert.

Mon Général

Soyez lucide pour comprendre qu’il n’y a pas à tergiverser entre choisir de servir son peuple ou préférer servir un individu ou un clan. Il faut vous dire que vous ne pouvez pas, c’est impossible, concilier la position du peuple nigérien, profondément attaché à voir la justice s’imposer par rapport aux graves affaires dont Issoufou Mahamadou en particulier s’est rendu coupable et celle d’un clan qui a spolié le peuple nigérien de ses ressources. En un mot, le Cnsp que vous dirigez ne peut pas garantir l’impunité à des individus qui, au-delà des milliers de milliards qu’ils ont détournés à leurs profits personnels et à ceux de leurs parents et amis occidentaux outrageusement enrichis au détriment du peuple nigérien, ont également une responsabilité avérée dans la propagation du terrorisme dans notre pays.

Personnellement, je n’arrive pas à comprendre que vous ne soyez pas assez jaloux pour tous ces hommes habillés massacrés par faute d’armements et de munitions adéquats, parce que, simplement, des individus, hommes d’affaires et officiers de l’armée, ont fait de ce fléau un business lucratif au bout duquel ils ont amassé les milliards au prorata des milliers de victimes, civiles et militaires.

Je n’arrive pas à comprendre que vous ayez fait un coup d’Etat à un régime et que vous entendiez apparemment si bien avec le parrain, en l’occurrence Issoufou Mahamadou qui a tenu, après la prière de l’Aïd El-fitr, à vous présenter ses voeux de key yessi– barka da sallah. Selon toute vraisemblance, Issoufou Mahamadou ne vous en veut pas, loin s’en faut. C’est tout de même surprenant de vous voir en si bons termes avec une de vos victimes alors que l’autre est dans un trou, accusé de haute trahison.

Mon Général,

Vous n’avez pas, je vous prie de le comprendre et de l’admettre, meilleure chose à faire pour combler le fossé qui se creuse entre vous et le peuple nigérien que de livrer Issoufou Mahamadou à la justice.

Mallami Boucar (Le Monde d' Aujourd'hui)

Lettre au chef de l’État Mon Général, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à

Nigerdiaspora - 23/04/2024

Lettre au chef de l’État Mon Général, Sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert

Quoi qu’allusifs, les propos tenus par les colonelsIbro Ayouba et Sidi Mohamed, le samedi 13 avril 2024, lors de la manifestation de la synergie des organisations de la société civile, ne sont pas assez sibyllins pour que vos compatriotes n’en comprennent pas le sens et la portée. C’est bien dommage que le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) s’écarte ainsi des rivages à partir desquels il a acquis ses galons et construit son paravent. C’est bien dommage que ces propos ainsi que la mise en orbite de nouvelles organisations de la société civile confirment en fin de compte les lourds péchés dont on accuse le Cnsp. MaikoulZodi, Bana Ibrahim et Annas Djibrilla, sont des patriotes sincères qui croient en ce pays, qui ont payé de leur liberté pour le défendre face aux impérialistes et à leurs suppôts et valets locaux ; de valeureux fils du Niger qui n’ont jamais varié dans leurs principes et dont l’unique préoccupation, l’unique combat, est de voir émerger une nouvelle gouvernance plus vertueuse où l’intérêt général primera sur tout autre chose. Leur souci, c’est de voir ce pays mieux gouverné et ses ressources mises à l’abri de la prédation qu’on a connue sous Issoufou et Bazoum.

Le tort de ces trois mousquetaires, si tort il y a, c’est d’aimer leur pays et de croire en la possibilité d’une gouvernance démocratique plus vertueuse où le gouvernant ne pourra pas abuser des biens et deniers publics sans risque de se retrouver en prison. Cette gouvernance faite de redevabilité et de reddition des comptes est bien possible, n’en déplaise à ceux qui, opportunistes et laudateurs hors pair, veulent soutenir le contraire, exactement comme l’a toujours fait le colon, dans son complexe de supériorité et son mépris pour nous.

Sous cette transition que Dieu, dans sa miséricorde infinie, vous a donné la chance inouïe de conduire, j’ai osé croire que vous ne saurez ne pas saisir cette opportunité divine de servir votre peuple au-delà de toute espérance. J’ai osé croire que vous ne perdrez pas de vue cette bénédiction divine et que vous ne raterez pas le coche, tant vous avez dû comprendre que la mobilisation sociale spontanée et jamais égalée dans l’histoire de ce pays est la résultante de l’espoir de vos compatriotes de vous voir donner toute sa plénitude à la question de la justice. J’ai osé croire et ce n’est pas un tort, que vous respecterez votre serment de ne protéger personne et qu’à partir de vous, la justice retrouvera ses lettres de noblesse. Hélas, je suis au regret de vous dire je suis au bord de la déception totale.

Mon Général,

Je ne comprends pas ce qui vous arrive ou plutôt comment vous concevez votre loyauté vis-à-vis du peuple nigérien dont vous avez solennellement juré de ne jamais trahir les aspirations. J’avoue que c’est plus fort que moi et qu’il est inutile de vous avouer que j’ai le tournis, rien que d’y penser. Les aspirations de votre peuple, si jamais vous ne l’avez pas encore compris, c’est de vous voir enfiler votre robe de premier magistrat de ce pays et de vous acquitter honorablement de votre serment.

Votre serment, vous vous en souvenez ? Vous avez juré que si vous trahissez les aspirations de vos compatriotes, que Dieu vous le fasse payer cash.

Vous êtes le procureur en chef du Niger et c’est à vous, en principe, d’ouvrir la voie en poursuivant, au nom des intérêts du Niger et de son peuple, Issoufou Mahamadou pour tous les délits et crimes commis dans l’exercice de ses fonctions. Outre le détournement des deniers publics au titre desquels je vous rappelle, en guise d’exemples, le prêt de 1000 milliards d’Eximbank de Chine et l’achat de l’avion présidentiel qui sont des cas de flagrant délit pour l’intéressé, Issoufou Mahamadou, vous le savez mieux que quiconque, a également posé des actes de haute trahison, notamment dans le cas de l’installation des bases militaires occidentales, françaises et américaines en particulier. Pourquoi doit-il échapper au sort qui frappe Bazoum Mohamed ?

Mon Général,

Issoufou Mahamadou a fait trop de mal au Niger et à son peuple pour ne pas le jeter en prison pour les années qui lui restent à vivre. C’est l’homme qui a ruiné le Niger et constater que vous ne vous décidez pas encore de le faire inculper ne peut que vous porter un grave préjudice en termes de crédibilité et d’intégrité. Car, disentils, c’est d’abord à vous de le faire inculper et pas quelqu’un d’autre. Votre devoir et votre serment vous le commandent.

Les images insolites de la présentation des voeux au chef de l’État que vous êtes, à l’occasion de l’Aïd El-fitr, le mardi 9 avril 2024, vous montrant serrer la main de l’intéressé avec un large sourire constituent de mon point de vue une signature de la nature des rapports qui vous lient. Ça n’a absolument rien à voir avec l’extrême sévérité avec laquelle Bazoum Mohamed est traité. Pourtant, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert.

Mon Général

Soyez lucide pour comprendre qu’il n’y a pas à tergiverser entre choisir de servir son peuple ou préférer servir un individu ou un clan. Il faut vous dire que vous ne pouvez pas, c’est impossible, concilier la position du peuple nigérien, profondément attaché à voir la justice s’imposer par rapport aux graves affaires dont Issoufou Mahamadou en particulier s’est rendu coupable et celle d’un clan qui a spolié le peuple nigérien de ses ressources. En un mot, le Cnsp que vous dirigez ne peut pas garantir l’impunité à des individus qui, au-delà des milliers de milliards qu’ils ont détournés à leurs profits personnels et à ceux de leurs parents et amis occidentaux outrageusement enrichis au détriment du peuple nigérien, ont également une responsabilité avérée dans la propagation du terrorisme dans notre pays.

Personnellement, je n’arrive pas à comprendre que vous ne soyez pas assez jaloux pour tous ces hommes habillés massacrés par faute d’armements et de munitions adéquats, parce que, simplement, des individus, hommes d’affaires et officiers de l’armée, ont fait de ce fléau un business lucratif au bout duquel ils ont amassé les milliards au prorata des milliers de victimes, civiles et militaires.

Je n’arrive pas à comprendre que vous ayez fait un coup d’Etat à un régime et que vous entendiez apparemment si bien avec le parrain, en l’occurrence Issoufou Mahamadou qui a tenu, après la prière de l’Aïd El-fitr, à vous présenter ses voeux de key yessi– barka da sallah. Selon toute vraisemblance, Issoufou Mahamadou ne vous en veut pas, loin s’en faut. C’est tout de même surprenant de vous voir en si bons termes avec une de vos victimes alors que l’autre est dans un trou, accusé de haute trahison.

Mon Général,

Vous n’avez pas, je vous prie de le comprendre et de l’admettre, meilleure chose à faire pour combler le fossé qui se creuse entre vous et le peuple nigérien que de livrer Issoufou Mahamadou à la justice.

Mallami Boucar (Le Monde d' Aujourd'hui)

Lettre au chef de l’État Mon Général, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à

Nigerdiaspora - 23/04/2024

Lettre au chef de l’État Mon Général, Sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert

Quoi qu’allusifs, les propos tenus par les colonelsIbro Ayouba et Sidi Mohamed, le samedi 13 avril 2024, lors de la manifestation de la synergie des organisations de la société civile, ne sont pas assez sibyllins pour que vos compatriotes n’en comprennent pas le sens et la portée. C’est bien dommage que le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) s’écarte ainsi des rivages à partir desquels il a acquis ses galons et construit son paravent. C’est bien dommage que ces propos ainsi que la mise en orbite de nouvelles organisations de la société civile confirment en fin de compte les lourds péchés dont on accuse le Cnsp. MaikoulZodi, Bana Ibrahim et Annas Djibrilla, sont des patriotes sincères qui croient en ce pays, qui ont payé de leur liberté pour le défendre face aux impérialistes et à leurs suppôts et valets locaux ; de valeureux fils du Niger qui n’ont jamais varié dans leurs principes et dont l’unique préoccupation, l’unique combat, est de voir émerger une nouvelle gouvernance plus vertueuse où l’intérêt général primera sur tout autre chose. Leur souci, c’est de voir ce pays mieux gouverné et ses ressources mises à l’abri de la prédation qu’on a connue sous Issoufou et Bazoum.

Le tort de ces trois mousquetaires, si tort il y a, c’est d’aimer leur pays et de croire en la possibilité d’une gouvernance démocratique plus vertueuse où le gouvernant ne pourra pas abuser des biens et deniers publics sans risque de se retrouver en prison. Cette gouvernance faite de redevabilité et de reddition des comptes est bien possible, n’en déplaise à ceux qui, opportunistes et laudateurs hors pair, veulent soutenir le contraire, exactement comme l’a toujours fait le colon, dans son complexe de supériorité et son mépris pour nous.

Sous cette transition que Dieu, dans sa miséricorde infinie, vous a donné la chance inouïe de conduire, j’ai osé croire que vous ne saurez ne pas saisir cette opportunité divine de servir votre peuple au-delà de toute espérance. J’ai osé croire que vous ne perdrez pas de vue cette bénédiction divine et que vous ne raterez pas le coche, tant vous avez dû comprendre que la mobilisation sociale spontanée et jamais égalée dans l’histoire de ce pays est la résultante de l’espoir de vos compatriotes de vous voir donner toute sa plénitude à la question de la justice. J’ai osé croire et ce n’est pas un tort, que vous respecterez votre serment de ne protéger personne et qu’à partir de vous, la justice retrouvera ses lettres de noblesse. Hélas, je suis au regret de vous dire je suis au bord de la déception totale.

Mon Général,

Je ne comprends pas ce qui vous arrive ou plutôt comment vous concevez votre loyauté vis-à-vis du peuple nigérien dont vous avez solennellement juré de ne jamais trahir les aspirations. J’avoue que c’est plus fort que moi et qu’il est inutile de vous avouer que j’ai le tournis, rien que d’y penser. Les aspirations de votre peuple, si jamais vous ne l’avez pas encore compris, c’est de vous voir enfiler votre robe de premier magistrat de ce pays et de vous acquitter honorablement de votre serment.

Votre serment, vous vous en souvenez ? Vous avez juré que si vous trahissez les aspirations de vos compatriotes, que Dieu vous le fasse payer cash.

Vous êtes le procureur en chef du Niger et c’est à vous, en principe, d’ouvrir la voie en poursuivant, au nom des intérêts du Niger et de son peuple, Issoufou Mahamadou pour tous les délits et crimes commis dans l’exercice de ses fonctions. Outre le détournement des deniers publics au titre desquels je vous rappelle, en guise d’exemples, le prêt de 1000 milliards d’Eximbank de Chine et l’achat de l’avion présidentiel qui sont des cas de flagrant délit pour l’intéressé, Issoufou Mahamadou, vous le savez mieux que quiconque, a également posé des actes de haute trahison, notamment dans le cas de l’installation des bases militaires occidentales, françaises et américaines en particulier. Pourquoi doit-il échapper au sort qui frappe Bazoum Mohamed ?

Mon Général,

Issoufou Mahamadou a fait trop de mal au Niger et à son peuple pour ne pas le jeter en prison pour les années qui lui restent à vivre. C’est l’homme qui a ruiné le Niger et constater que vous ne vous décidez pas encore de le faire inculper ne peut que vous porter un grave préjudice en termes de crédibilité et d’intégrité. Car, disentils, c’est d’abord à vous de le faire inculper et pas quelqu’un d’autre. Votre devoir et votre serment vous le commandent.

Les images insolites de la présentation des voeux au chef de l’État que vous êtes, à l’occasion de l’Aïd El-fitr, le mardi 9 avril 2024, vous montrant serrer la main de l’intéressé avec un large sourire constituent de mon point de vue une signature de la nature des rapports qui vous lient. Ça n’a absolument rien à voir avec l’extrême sévérité avec laquelle Bazoum Mohamed est traité. Pourtant, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert.

Mon Général

Soyez lucide pour comprendre qu’il n’y a pas à tergiverser entre choisir de servir son peuple ou préférer servir un individu ou un clan. Il faut vous dire que vous ne pouvez pas, c’est impossible, concilier la position du peuple nigérien, profondément attaché à voir la justice s’imposer par rapport aux graves affaires dont Issoufou Mahamadou en particulier s’est rendu coupable et celle d’un clan qui a spolié le peuple nigérien de ses ressources. En un mot, le Cnsp que vous dirigez ne peut pas garantir l’impunité à des individus qui, au-delà des milliers de milliards qu’ils ont détournés à leurs profits personnels et à ceux de leurs parents et amis occidentaux outrageusement enrichis au détriment du peuple nigérien, ont également une responsabilité avérée dans la propagation du terrorisme dans notre pays.

Personnellement, je n’arrive pas à comprendre que vous ne soyez pas assez jaloux pour tous ces hommes habillés massacrés par faute d’armements et de munitions adéquats, parce que, simplement, des individus, hommes d’affaires et officiers de l’armée, ont fait de ce fléau un business lucratif au bout duquel ils ont amassé les milliards au prorata des milliers de victimes, civiles et militaires.

Je n’arrive pas à comprendre que vous ayez fait un coup d’Etat à un régime et que vous entendiez apparemment si bien avec le parrain, en l’occurrence Issoufou Mahamadou qui a tenu, après la prière de l’Aïd El-fitr, à vous présenter ses voeux de key yessi– barka da sallah. Selon toute vraisemblance, Issoufou Mahamadou ne vous en veut pas, loin s’en faut. C’est tout de même surprenant de vous voir en si bons termes avec une de vos victimes alors que l’autre est dans un trou, accusé de haute trahison.

Mon Général,

Vous n’avez pas, je vous prie de le comprendre et de l’admettre, meilleure chose à faire pour combler le fossé qui se creuse entre vous et le peuple nigérien que de livrer Issoufou Mahamadou à la justice.

Mallami Boucar (Le Monde d' Aujourd'hui)

Lettre au chef de l’État Mon Général, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à

Nigerdiaspora - 23/04/2024

Lettre au chef de l’État Mon Général, Sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert

Quoi qu’allusifs, les propos tenus par les colonelsIbro Ayouba et Sidi Mohamed, le samedi 13 avril 2024, lors de la manifestation de la synergie des organisations de la société civile, ne sont pas assez sibyllins pour que vos compatriotes n’en comprennent pas le sens et la portée. C’est bien dommage que le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) s’écarte ainsi des rivages à partir desquels il a acquis ses galons et construit son paravent. C’est bien dommage que ces propos ainsi que la mise en orbite de nouvelles organisations de la société civile confirment en fin de compte les lourds péchés dont on accuse le Cnsp. MaikoulZodi, Bana Ibrahim et Annas Djibrilla, sont des patriotes sincères qui croient en ce pays, qui ont payé de leur liberté pour le défendre face aux impérialistes et à leurs suppôts et valets locaux ; de valeureux fils du Niger qui n’ont jamais varié dans leurs principes et dont l’unique préoccupation, l’unique combat, est de voir émerger une nouvelle gouvernance plus vertueuse où l’intérêt général primera sur tout autre chose. Leur souci, c’est de voir ce pays mieux gouverné et ses ressources mises à l’abri de la prédation qu’on a connue sous Issoufou et Bazoum.

Le tort de ces trois mousquetaires, si tort il y a, c’est d’aimer leur pays et de croire en la possibilité d’une gouvernance démocratique plus vertueuse où le gouvernant ne pourra pas abuser des biens et deniers publics sans risque de se retrouver en prison. Cette gouvernance faite de redevabilité et de reddition des comptes est bien possible, n’en déplaise à ceux qui, opportunistes et laudateurs hors pair, veulent soutenir le contraire, exactement comme l’a toujours fait le colon, dans son complexe de supériorité et son mépris pour nous.

Sous cette transition que Dieu, dans sa miséricorde infinie, vous a donné la chance inouïe de conduire, j’ai osé croire que vous ne saurez ne pas saisir cette opportunité divine de servir votre peuple au-delà de toute espérance. J’ai osé croire que vous ne perdrez pas de vue cette bénédiction divine et que vous ne raterez pas le coche, tant vous avez dû comprendre que la mobilisation sociale spontanée et jamais égalée dans l’histoire de ce pays est la résultante de l’espoir de vos compatriotes de vous voir donner toute sa plénitude à la question de la justice. J’ai osé croire et ce n’est pas un tort, que vous respecterez votre serment de ne protéger personne et qu’à partir de vous, la justice retrouvera ses lettres de noblesse. Hélas, je suis au regret de vous dire je suis au bord de la déception totale.

Mon Général,

Je ne comprends pas ce qui vous arrive ou plutôt comment vous concevez votre loyauté vis-à-vis du peuple nigérien dont vous avez solennellement juré de ne jamais trahir les aspirations. J’avoue que c’est plus fort que moi et qu’il est inutile de vous avouer que j’ai le tournis, rien que d’y penser. Les aspirations de votre peuple, si jamais vous ne l’avez pas encore compris, c’est de vous voir enfiler votre robe de premier magistrat de ce pays et de vous acquitter honorablement de votre serment.

Votre serment, vous vous en souvenez ? Vous avez juré que si vous trahissez les aspirations de vos compatriotes, que Dieu vous le fasse payer cash.

Vous êtes le procureur en chef du Niger et c’est à vous, en principe, d’ouvrir la voie en poursuivant, au nom des intérêts du Niger et de son peuple, Issoufou Mahamadou pour tous les délits et crimes commis dans l’exercice de ses fonctions. Outre le détournement des deniers publics au titre desquels je vous rappelle, en guise d’exemples, le prêt de 1000 milliards d’Eximbank de Chine et l’achat de l’avion présidentiel qui sont des cas de flagrant délit pour l’intéressé, Issoufou Mahamadou, vous le savez mieux que quiconque, a également posé des actes de haute trahison, notamment dans le cas de l’installation des bases militaires occidentales, françaises et américaines en particulier. Pourquoi doit-il échapper au sort qui frappe Bazoum Mohamed ?

Mon Général,

Issoufou Mahamadou a fait trop de mal au Niger et à son peuple pour ne pas le jeter en prison pour les années qui lui restent à vivre. C’est l’homme qui a ruiné le Niger et constater que vous ne vous décidez pas encore de le faire inculper ne peut que vous porter un grave préjudice en termes de crédibilité et d’intégrité. Car, disentils, c’est d’abord à vous de le faire inculper et pas quelqu’un d’autre. Votre devoir et votre serment vous le commandent.

Les images insolites de la présentation des voeux au chef de l’État que vous êtes, à l’occasion de l’Aïd El-fitr, le mardi 9 avril 2024, vous montrant serrer la main de l’intéressé avec un large sourire constituent de mon point de vue une signature de la nature des rapports qui vous lient. Ça n’a absolument rien à voir avec l’extrême sévérité avec laquelle Bazoum Mohamed est traité. Pourtant, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert.

Mon Général

Soyez lucide pour comprendre qu’il n’y a pas à tergiverser entre choisir de servir son peuple ou préférer servir un individu ou un clan. Il faut vous dire que vous ne pouvez pas, c’est impossible, concilier la position du peuple nigérien, profondément attaché à voir la justice s’imposer par rapport aux graves affaires dont Issoufou Mahamadou en particulier s’est rendu coupable et celle d’un clan qui a spolié le peuple nigérien de ses ressources. En un mot, le Cnsp que vous dirigez ne peut pas garantir l’impunité à des individus qui, au-delà des milliers de milliards qu’ils ont détournés à leurs profits personnels et à ceux de leurs parents et amis occidentaux outrageusement enrichis au détriment du peuple nigérien, ont également une responsabilité avérée dans la propagation du terrorisme dans notre pays.

Personnellement, je n’arrive pas à comprendre que vous ne soyez pas assez jaloux pour tous ces hommes habillés massacrés par faute d’armements et de munitions adéquats, parce que, simplement, des individus, hommes d’affaires et officiers de l’armée, ont fait de ce fléau un business lucratif au bout duquel ils ont amassé les milliards au prorata des milliers de victimes, civiles et militaires.

Je n’arrive pas à comprendre que vous ayez fait un coup d’Etat à un régime et que vous entendiez apparemment si bien avec le parrain, en l’occurrence Issoufou Mahamadou qui a tenu, après la prière de l’Aïd El-fitr, à vous présenter ses voeux de key yessi– barka da sallah. Selon toute vraisemblance, Issoufou Mahamadou ne vous en veut pas, loin s’en faut. C’est tout de même surprenant de vous voir en si bons termes avec une de vos victimes alors que l’autre est dans un trou, accusé de haute trahison.

Mon Général,

Vous n’avez pas, je vous prie de le comprendre et de l’admettre, meilleure chose à faire pour combler le fossé qui se creuse entre vous et le peuple nigérien que de livrer Issoufou Mahamadou à la justice.

Mallami Boucar (Le Monde d' Aujourd'hui)

Lettre au chef de l’État Mon Général, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à

Nigerdiaspora - 23/04/2024

Lettre au chef de l’État Mon Général, Sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert

Quoi qu’allusifs, les propos tenus par les colonelsIbro Ayouba et Sidi Mohamed, le samedi 13 avril 2024, lors de la manifestation de la synergie des organisations de la société civile, ne sont pas assez sibyllins pour que vos compatriotes n’en comprennent pas le sens et la portée. C’est bien dommage que le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) s’écarte ainsi des rivages à partir desquels il a acquis ses galons et construit son paravent. C’est bien dommage que ces propos ainsi que la mise en orbite de nouvelles organisations de la société civile confirment en fin de compte les lourds péchés dont on accuse le Cnsp. MaikoulZodi, Bana Ibrahim et Annas Djibrilla, sont des patriotes sincères qui croient en ce pays, qui ont payé de leur liberté pour le défendre face aux impérialistes et à leurs suppôts et valets locaux ; de valeureux fils du Niger qui n’ont jamais varié dans leurs principes et dont l’unique préoccupation, l’unique combat, est de voir émerger une nouvelle gouvernance plus vertueuse où l’intérêt général primera sur tout autre chose. Leur souci, c’est de voir ce pays mieux gouverné et ses ressources mises à l’abri de la prédation qu’on a connue sous Issoufou et Bazoum.

Le tort de ces trois mousquetaires, si tort il y a, c’est d’aimer leur pays et de croire en la possibilité d’une gouvernance démocratique plus vertueuse où le gouvernant ne pourra pas abuser des biens et deniers publics sans risque de se retrouver en prison. Cette gouvernance faite de redevabilité et de reddition des comptes est bien possible, n’en déplaise à ceux qui, opportunistes et laudateurs hors pair, veulent soutenir le contraire, exactement comme l’a toujours fait le colon, dans son complexe de supériorité et son mépris pour nous.

Sous cette transition que Dieu, dans sa miséricorde infinie, vous a donné la chance inouïe de conduire, j’ai osé croire que vous ne saurez ne pas saisir cette opportunité divine de servir votre peuple au-delà de toute espérance. J’ai osé croire que vous ne perdrez pas de vue cette bénédiction divine et que vous ne raterez pas le coche, tant vous avez dû comprendre que la mobilisation sociale spontanée et jamais égalée dans l’histoire de ce pays est la résultante de l’espoir de vos compatriotes de vous voir donner toute sa plénitude à la question de la justice. J’ai osé croire et ce n’est pas un tort, que vous respecterez votre serment de ne protéger personne et qu’à partir de vous, la justice retrouvera ses lettres de noblesse. Hélas, je suis au regret de vous dire je suis au bord de la déception totale.

Mon Général,

Je ne comprends pas ce qui vous arrive ou plutôt comment vous concevez votre loyauté vis-à-vis du peuple nigérien dont vous avez solennellement juré de ne jamais trahir les aspirations. J’avoue que c’est plus fort que moi et qu’il est inutile de vous avouer que j’ai le tournis, rien que d’y penser. Les aspirations de votre peuple, si jamais vous ne l’avez pas encore compris, c’est de vous voir enfiler votre robe de premier magistrat de ce pays et de vous acquitter honorablement de votre serment.

Votre serment, vous vous en souvenez ? Vous avez juré que si vous trahissez les aspirations de vos compatriotes, que Dieu vous le fasse payer cash.

Vous êtes le procureur en chef du Niger et c’est à vous, en principe, d’ouvrir la voie en poursuivant, au nom des intérêts du Niger et de son peuple, Issoufou Mahamadou pour tous les délits et crimes commis dans l’exercice de ses fonctions. Outre le détournement des deniers publics au titre desquels je vous rappelle, en guise d’exemples, le prêt de 1000 milliards d’Eximbank de Chine et l’achat de l’avion présidentiel qui sont des cas de flagrant délit pour l’intéressé, Issoufou Mahamadou, vous le savez mieux que quiconque, a également posé des actes de haute trahison, notamment dans le cas de l’installation des bases militaires occidentales, françaises et américaines en particulier. Pourquoi doit-il échapper au sort qui frappe Bazoum Mohamed ?

Mon Général,

Issoufou Mahamadou a fait trop de mal au Niger et à son peuple pour ne pas le jeter en prison pour les années qui lui restent à vivre. C’est l’homme qui a ruiné le Niger et constater que vous ne vous décidez pas encore de le faire inculper ne peut que vous porter un grave préjudice en termes de crédibilité et d’intégrité. Car, disentils, c’est d’abord à vous de le faire inculper et pas quelqu’un d’autre. Votre devoir et votre serment vous le commandent.

Les images insolites de la présentation des voeux au chef de l’État que vous êtes, à l’occasion de l’Aïd El-fitr, le mardi 9 avril 2024, vous montrant serrer la main de l’intéressé avec un large sourire constituent de mon point de vue une signature de la nature des rapports qui vous lient. Ça n’a absolument rien à voir avec l’extrême sévérité avec laquelle Bazoum Mohamed est traité. Pourtant, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert.

Mon Général

Soyez lucide pour comprendre qu’il n’y a pas à tergiverser entre choisir de servir son peuple ou préférer servir un individu ou un clan. Il faut vous dire que vous ne pouvez pas, c’est impossible, concilier la position du peuple nigérien, profondément attaché à voir la justice s’imposer par rapport aux graves affaires dont Issoufou Mahamadou en particulier s’est rendu coupable et celle d’un clan qui a spolié le peuple nigérien de ses ressources. En un mot, le Cnsp que vous dirigez ne peut pas garantir l’impunité à des individus qui, au-delà des milliers de milliards qu’ils ont détournés à leurs profits personnels et à ceux de leurs parents et amis occidentaux outrageusement enrichis au détriment du peuple nigérien, ont également une responsabilité avérée dans la propagation du terrorisme dans notre pays.

Personnellement, je n’arrive pas à comprendre que vous ne soyez pas assez jaloux pour tous ces hommes habillés massacrés par faute d’armements et de munitions adéquats, parce que, simplement, des individus, hommes d’affaires et officiers de l’armée, ont fait de ce fléau un business lucratif au bout duquel ils ont amassé les milliards au prorata des milliers de victimes, civiles et militaires.

Je n’arrive pas à comprendre que vous ayez fait un coup d’Etat à un régime et que vous entendiez apparemment si bien avec le parrain, en l’occurrence Issoufou Mahamadou qui a tenu, après la prière de l’Aïd El-fitr, à vous présenter ses voeux de key yessi– barka da sallah. Selon toute vraisemblance, Issoufou Mahamadou ne vous en veut pas, loin s’en faut. C’est tout de même surprenant de vous voir en si bons termes avec une de vos victimes alors que l’autre est dans un trou, accusé de haute trahison.

Mon Général,

Vous n’avez pas, je vous prie de le comprendre et de l’admettre, meilleure chose à faire pour combler le fossé qui se creuse entre vous et le peuple nigérien que de livrer Issoufou Mahamadou à la justice.

Mallami Boucar (Le Monde d' Aujourd'hui)

Lettre au chef de l’État Mon Général, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à

Nigerdiaspora - 23/04/2024

Lettre au chef de l’État Mon Général, Sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert

Quoi qu’allusifs, les propos tenus par les colonelsIbro Ayouba et Sidi Mohamed, le samedi 13 avril 2024, lors de la manifestation de la synergie des organisations de la société civile, ne sont pas assez sibyllins pour que vos compatriotes n’en comprennent pas le sens et la portée. C’est bien dommage que le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) s’écarte ainsi des rivages à partir desquels il a acquis ses galons et construit son paravent. C’est bien dommage que ces propos ainsi que la mise en orbite de nouvelles organisations de la société civile confirment en fin de compte les lourds péchés dont on accuse le Cnsp. MaikoulZodi, Bana Ibrahim et Annas Djibrilla, sont des patriotes sincères qui croient en ce pays, qui ont payé de leur liberté pour le défendre face aux impérialistes et à leurs suppôts et valets locaux ; de valeureux fils du Niger qui n’ont jamais varié dans leurs principes et dont l’unique préoccupation, l’unique combat, est de voir émerger une nouvelle gouvernance plus vertueuse où l’intérêt général primera sur tout autre chose. Leur souci, c’est de voir ce pays mieux gouverné et ses ressources mises à l’abri de la prédation qu’on a connue sous Issoufou et Bazoum.

Le tort de ces trois mousquetaires, si tort il y a, c’est d’aimer leur pays et de croire en la possibilité d’une gouvernance démocratique plus vertueuse où le gouvernant ne pourra pas abuser des biens et deniers publics sans risque de se retrouver en prison. Cette gouvernance faite de redevabilité et de reddition des comptes est bien possible, n’en déplaise à ceux qui, opportunistes et laudateurs hors pair, veulent soutenir le contraire, exactement comme l’a toujours fait le colon, dans son complexe de supériorité et son mépris pour nous.

Sous cette transition que Dieu, dans sa miséricorde infinie, vous a donné la chance inouïe de conduire, j’ai osé croire que vous ne saurez ne pas saisir cette opportunité divine de servir votre peuple au-delà de toute espérance. J’ai osé croire que vous ne perdrez pas de vue cette bénédiction divine et que vous ne raterez pas le coche, tant vous avez dû comprendre que la mobilisation sociale spontanée et jamais égalée dans l’histoire de ce pays est la résultante de l’espoir de vos compatriotes de vous voir donner toute sa plénitude à la question de la justice. J’ai osé croire et ce n’est pas un tort, que vous respecterez votre serment de ne protéger personne et qu’à partir de vous, la justice retrouvera ses lettres de noblesse. Hélas, je suis au regret de vous dire je suis au bord de la déception totale.

Mon Général,

Je ne comprends pas ce qui vous arrive ou plutôt comment vous concevez votre loyauté vis-à-vis du peuple nigérien dont vous avez solennellement juré de ne jamais trahir les aspirations. J’avoue que c’est plus fort que moi et qu’il est inutile de vous avouer que j’ai le tournis, rien que d’y penser. Les aspirations de votre peuple, si jamais vous ne l’avez pas encore compris, c’est de vous voir enfiler votre robe de premier magistrat de ce pays et de vous acquitter honorablement de votre serment.

Votre serment, vous vous en souvenez ? Vous avez juré que si vous trahissez les aspirations de vos compatriotes, que Dieu vous le fasse payer cash.

Vous êtes le procureur en chef du Niger et c’est à vous, en principe, d’ouvrir la voie en poursuivant, au nom des intérêts du Niger et de son peuple, Issoufou Mahamadou pour tous les délits et crimes commis dans l’exercice de ses fonctions. Outre le détournement des deniers publics au titre desquels je vous rappelle, en guise d’exemples, le prêt de 1000 milliards d’Eximbank de Chine et l’achat de l’avion présidentiel qui sont des cas de flagrant délit pour l’intéressé, Issoufou Mahamadou, vous le savez mieux que quiconque, a également posé des actes de haute trahison, notamment dans le cas de l’installation des bases militaires occidentales, françaises et américaines en particulier. Pourquoi doit-il échapper au sort qui frappe Bazoum Mohamed ?

Mon Général,

Issoufou Mahamadou a fait trop de mal au Niger et à son peuple pour ne pas le jeter en prison pour les années qui lui restent à vivre. C’est l’homme qui a ruiné le Niger et constater que vous ne vous décidez pas encore de le faire inculper ne peut que vous porter un grave préjudice en termes de crédibilité et d’intégrité. Car, disentils, c’est d’abord à vous de le faire inculper et pas quelqu’un d’autre. Votre devoir et votre serment vous le commandent.

Les images insolites de la présentation des voeux au chef de l’État que vous êtes, à l’occasion de l’Aïd El-fitr, le mardi 9 avril 2024, vous montrant serrer la main de l’intéressé avec un large sourire constituent de mon point de vue une signature de la nature des rapports qui vous lient. Ça n’a absolument rien à voir avec l’extrême sévérité avec laquelle Bazoum Mohamed est traité. Pourtant, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert.

Mon Général

Soyez lucide pour comprendre qu’il n’y a pas à tergiverser entre choisir de servir son peuple ou préférer servir un individu ou un clan. Il faut vous dire que vous ne pouvez pas, c’est impossible, concilier la position du peuple nigérien, profondément attaché à voir la justice s’imposer par rapport aux graves affaires dont Issoufou Mahamadou en particulier s’est rendu coupable et celle d’un clan qui a spolié le peuple nigérien de ses ressources. En un mot, le Cnsp que vous dirigez ne peut pas garantir l’impunité à des individus qui, au-delà des milliers de milliards qu’ils ont détournés à leurs profits personnels et à ceux de leurs parents et amis occidentaux outrageusement enrichis au détriment du peuple nigérien, ont également une responsabilité avérée dans la propagation du terrorisme dans notre pays.

Personnellement, je n’arrive pas à comprendre que vous ne soyez pas assez jaloux pour tous ces hommes habillés massacrés par faute d’armements et de munitions adéquats, parce que, simplement, des individus, hommes d’affaires et officiers de l’armée, ont fait de ce fléau un business lucratif au bout duquel ils ont amassé les milliards au prorata des milliers de victimes, civiles et militaires.

Je n’arrive pas à comprendre que vous ayez fait un coup d’Etat à un régime et que vous entendiez apparemment si bien avec le parrain, en l’occurrence Issoufou Mahamadou qui a tenu, après la prière de l’Aïd El-fitr, à vous présenter ses voeux de key yessi– barka da sallah. Selon toute vraisemblance, Issoufou Mahamadou ne vous en veut pas, loin s’en faut. C’est tout de même surprenant de vous voir en si bons termes avec une de vos victimes alors que l’autre est dans un trou, accusé de haute trahison.

Mon Général,

Vous n’avez pas, je vous prie de le comprendre et de l’admettre, meilleure chose à faire pour combler le fossé qui se creuse entre vous et le peuple nigérien que de livrer Issoufou Mahamadou à la justice.

Mallami Boucar (Le Monde d' Aujourd'hui)

Lettre au chef de l’État Mon Général, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à

Nigerdiaspora - 23/04/2024

Lettre au chef de l’État Mon Général, Sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert

Quoi qu’allusifs, les propos tenus par les colonelsIbro Ayouba et Sidi Mohamed, le samedi 13 avril 2024, lors de la manifestation de la synergie des organisations de la société civile, ne sont pas assez sibyllins pour que vos compatriotes n’en comprennent pas le sens et la portée. C’est bien dommage que le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) s’écarte ainsi des rivages à partir desquels il a acquis ses galons et construit son paravent. C’est bien dommage que ces propos ainsi que la mise en orbite de nouvelles organisations de la société civile confirment en fin de compte les lourds péchés dont on accuse le Cnsp. MaikoulZodi, Bana Ibrahim et Annas Djibrilla, sont des patriotes sincères qui croient en ce pays, qui ont payé de leur liberté pour le défendre face aux impérialistes et à leurs suppôts et valets locaux ; de valeureux fils du Niger qui n’ont jamais varié dans leurs principes et dont l’unique préoccupation, l’unique combat, est de voir émerger une nouvelle gouvernance plus vertueuse où l’intérêt général primera sur tout autre chose. Leur souci, c’est de voir ce pays mieux gouverné et ses ressources mises à l’abri de la prédation qu’on a connue sous Issoufou et Bazoum.

Le tort de ces trois mousquetaires, si tort il y a, c’est d’aimer leur pays et de croire en la possibilité d’une gouvernance démocratique plus vertueuse où le gouvernant ne pourra pas abuser des biens et deniers publics sans risque de se retrouver en prison. Cette gouvernance faite de redevabilité et de reddition des comptes est bien possible, n’en déplaise à ceux qui, opportunistes et laudateurs hors pair, veulent soutenir le contraire, exactement comme l’a toujours fait le colon, dans son complexe de supériorité et son mépris pour nous.

Sous cette transition que Dieu, dans sa miséricorde infinie, vous a donné la chance inouïe de conduire, j’ai osé croire que vous ne saurez ne pas saisir cette opportunité divine de servir votre peuple au-delà de toute espérance. J’ai osé croire que vous ne perdrez pas de vue cette bénédiction divine et que vous ne raterez pas le coche, tant vous avez dû comprendre que la mobilisation sociale spontanée et jamais égalée dans l’histoire de ce pays est la résultante de l’espoir de vos compatriotes de vous voir donner toute sa plénitude à la question de la justice. J’ai osé croire et ce n’est pas un tort, que vous respecterez votre serment de ne protéger personne et qu’à partir de vous, la justice retrouvera ses lettres de noblesse. Hélas, je suis au regret de vous dire je suis au bord de la déception totale.

Mon Général,

Je ne comprends pas ce qui vous arrive ou plutôt comment vous concevez votre loyauté vis-à-vis du peuple nigérien dont vous avez solennellement juré de ne jamais trahir les aspirations. J’avoue que c’est plus fort que moi et qu’il est inutile de vous avouer que j’ai le tournis, rien que d’y penser. Les aspirations de votre peuple, si jamais vous ne l’avez pas encore compris, c’est de vous voir enfiler votre robe de premier magistrat de ce pays et de vous acquitter honorablement de votre serment.

Votre serment, vous vous en souvenez ? Vous avez juré que si vous trahissez les aspirations de vos compatriotes, que Dieu vous le fasse payer cash.

Vous êtes le procureur en chef du Niger et c’est à vous, en principe, d’ouvrir la voie en poursuivant, au nom des intérêts du Niger et de son peuple, Issoufou Mahamadou pour tous les délits et crimes commis dans l’exercice de ses fonctions. Outre le détournement des deniers publics au titre desquels je vous rappelle, en guise d’exemples, le prêt de 1000 milliards d’Eximbank de Chine et l’achat de l’avion présidentiel qui sont des cas de flagrant délit pour l’intéressé, Issoufou Mahamadou, vous le savez mieux que quiconque, a également posé des actes de haute trahison, notamment dans le cas de l’installation des bases militaires occidentales, françaises et américaines en particulier. Pourquoi doit-il échapper au sort qui frappe Bazoum Mohamed ?

Mon Général,

Issoufou Mahamadou a fait trop de mal au Niger et à son peuple pour ne pas le jeter en prison pour les années qui lui restent à vivre. C’est l’homme qui a ruiné le Niger et constater que vous ne vous décidez pas encore de le faire inculper ne peut que vous porter un grave préjudice en termes de crédibilité et d’intégrité. Car, disentils, c’est d’abord à vous de le faire inculper et pas quelqu’un d’autre. Votre devoir et votre serment vous le commandent.

Les images insolites de la présentation des voeux au chef de l’État que vous êtes, à l’occasion de l’Aïd El-fitr, le mardi 9 avril 2024, vous montrant serrer la main de l’intéressé avec un large sourire constituent de mon point de vue une signature de la nature des rapports qui vous lient. Ça n’a absolument rien à voir avec l’extrême sévérité avec laquelle Bazoum Mohamed est traité. Pourtant, sauf à vouloir soustraire Issoufou Mahamadou à la justice, comme lui-même l’a fait en faveur de ses proches impliqués dans de graves malversations financières, vous ne pouvez pas ignorer que si Bazoum est un serpent à sonnettes, Issoufou est certainement un mamba noir ou un taïpan du désert.

Mon Général

Soyez lucide pour comprendre qu’il n’y a pas à tergiverser entre choisir de servir son peuple ou préférer servir un individu ou un clan. Il faut vous dire que vous ne pouvez pas, c’est impossible, concilier la position du peuple nigérien, profondément attaché à voir la justice s’imposer par rapport aux graves affaires dont Issoufou Mahamadou en particulier s’est rendu coupable et celle d’un clan qui a spolié le peuple nigérien de ses ressources. En un mot, le Cnsp que vous dirigez ne peut pas garantir l’impunité à des individus qui, au-delà des milliers de milliards qu’ils ont détournés à leurs profits personnels et à ceux de leurs parents et amis occidentaux outrageusement enrichis au détriment du peuple nigérien, ont également une responsabilité avérée dans la propagation du terrorisme dans notre pays.

Personnellement, je n’arrive pas à comprendre que vous ne soyez pas assez jaloux pour tous ces hommes habillés massacrés par faute d’armements et de munitions adéquats, parce que, simplement, des individus, hommes d’affaires et officiers de l’armée, ont fait de ce fléau un business lucratif au bout duquel ils ont amassé les milliards au prorata des milliers de victimes, civiles et militaires.

Je n’arrive pas à comprendre que vous ayez fait un coup d’Etat à un régime et que vous entendiez apparemment si bien avec le parrain, en l’occurrence Issoufou Mahamadou qui a tenu, après la prière de l’Aïd El-fitr, à vous présenter ses voeux de key yessi– barka da sallah. Selon toute vraisemblance, Issoufou Mahamadou ne vous en veut pas, loin s’en faut. C’est tout de même surprenant de vous voir en si bons termes avec une de vos victimes alors que l’autre est dans un trou, accusé de haute trahison.

Mon Général,

Vous n’avez pas, je vous prie de le comprendre et de l’admettre, meilleure chose à faire pour combler le fossé qui se creuse entre vous et le peuple nigérien que de livrer Issoufou Mahamadou à la justice.

Mallami Boucar (Le Monde d' Aujourd'hui)

Visite du ministre des Transports et de l’Équipement sur plusieurs chantiers : Le Colonel-major Salissou Mahaman Salissou s’enquiert de l’avancement des travaux d’entretien

Nigerdiaspora - 23/04/2024

Le ministre des Transports et de l’Équipement, le Colonel major Salissou Mahaman Salissou a entrepris hier, 22 avril 2024, en compagnie du Gouverneur de la région de Niamey, le Général de Brigade Abdou Assoumane Harouna, une série de visites sur plusieurs chantiers d’entretien routier enclenché par son département ministériel. En effet, le ministre s’est rendu sur la route RN 4, route Namaro-Niamey, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de protection du pont de Karey Gorou et sur la RN 31, route Niamey-Kollo. L’objectif de ces travaux est de prendre des mesures pour pouvoir entretenir ce pont si crucial pour le pays avant l’installation de la saison pluvieuse.

À son arrivée sur le chantier, le ministre a trouvé une équipe civilo-militaire qui travaille d’arrache- pied pour terminer les travaux dans les délais prévus. Ainsi, après avoir fait le tour du site, le ministre s’est réjoui en apprenant que les travaux qui ont débuté en ce mois d’avril sont à un taux d’exécution de 40 %. « Notre visite aujourd’hui, c’est pour voir les sollicitations par rapport aux gros porteurs qui circulent parce que c’est le seul point qui nous lie à Niamey pour acheminer toutes les cargaisons pour les besoins de nos populations », a-t-il indiqué.

En effet, a rappelé le Colonel-major Salissou Mahaman Salissou, depuis les évènements du 26 juillet 2023 avec les sanctions dont le pays a été victime, le Niger a été privé d’accès au port de Cotonou qui permettait le ravitaillement des Nigériens. Ainsi, dit-il, la République sœur du Togo a ouvert son port qui a permis aux populations nigériennes d’être ravitaillées pendant les neuf derniers mois. « Nous avons trouvé une équipe motivée à travers l’agence pour la maîtrise d’ouvrage délégué de l’entretien routier qui a contracté avec la direction centrale du génie militaire et des infrastructures le travail qui est en train d’être fait. Le travail est scindé en trois parties, l’entretien de l’ouvrage, l’entretien au niveau du Kori et le passage d’eau », a souligné le ministre.

… se concrétise sur le terrain

La seconde étape de la visite a conduit la délégation ministérielle dans la commune rurale de N’Dounga, département de Kollo, région de Tillabéri. Le long de ce trajet, le ministre s’est arrêté à plusieurs niveaux pour constater les travaux qui ont été faits. Ainsi, le premier arrêt était au niveau de la route latéritique Saga-Malam Koira. Sur cette route, le ministre a donné des instructions aux directions concernées de lancer dans le plus bref délai une évaluation des coûts des travaux de bitumage de ce tronçon. À son deuxième arrêt, le ministre s’est entretenu avec les femmes riveraines. Ces dernières ont porté à la connaissance du ministre leurs besoins de ralentisseur, notamment au niveau de l’école pour atténuer les accidents de la route. En réponse à cette doléance, des instructions sont données aux responsables concernés de procéder le plus tôt possible à la réalisation de ces ralentisseurs. « À notre niveau, nous avons la responsabilité de la protection non seulement des riverains, mais aussi des usagers de la route. Nous avons instruit nos services dans la réalisation des ralentisseurs de prendre en compte les panneaux de signalisation pour que les usagers puissent prendre les précautions pour aborder ces ralentisseurs en toute sécurité », a instruit le Colonel-major Salissou Mahaman Salissou.

Le ministre a indiqué que ces travaux s’inscrivent dans le volet entretien des infrastructures existantes. C’est dans ce cadre, précise-t-il, que l’agence pour la maîtrise d’ouvrage délégué d’entretien routier est en train de mettre en œuvre ce programme pour que les routes qui existent puissent être maintenues et qu’elles puissent répondre aux besoins de nos populations dans le cadre de leur mouvement de tous les jours, d’un point A à un point B. « Nous sommes là pour constater les instructions que nous avons données pour que cette route puisse être entretenue. Une bonne partie est déjà faite, mais il y a un certain nombre de points à corriger », a-t-il conclu.

Hamissou Yahaya (ONEP)

Agadez/ Marche de soutien au CNSP : La population demande le départ pur et simple des militaires américains de la base 201

Nigerdiaspora - 23/04/2024

La population de la région d’Agadez est sortie massivement, le dimanche 21 avril 2024, autour de leurs autorités régionales pour demander le départ sans conditions des militaires américains installés illégalement au Niger. Cette marche a été l’occasion pour la population de rendre publique, ce que les organisateurs ont intitulé « l’appel de la population de la région d’Agadez ». Cet appel a été aussitôt lu et transmis au Gouverneur de la région, le Général de Brigade Ibra Boulama Issa, qui a saisi l’opportunité pour se prononcer sur l’ordre du jour de cette manifestation. Il a salué et encouragé la synergie d’action entre les organisations initiatrices de cette légitime manifestation, notamment l’UNVP, le M 62 et le Mouvement TAGUITAW.

Cette marche est inscrite désormais dans les annales de l’histoire des mouvements populaires dans la région d’Agadez. C’est une marche historique organisée dans le seul et unique but de soutenir le CNSP et le Gouvernement de Transition dans toutes leurs actions pour la quête de la souveraineté de notre pays, son indépendance et sa libération des complots des forces obscures de l’impérialisme. Ainsi, tout au long de la marche qui a quitté le Rond-point de la Concorde d’Agadez à l’ancienne Tribune Officielle d’Agadez, les manifestants n’ont eu de cesse de clamer haut et fort, des slogans hostiles à l’armée et au gouvernement américain. A des moments, des slogans en soutien au CNSP et au Gouvernement de transition sont aussi prononcés.

A la tête de cette marche, le Gouverneur de la région d’Agadez, entouré pour la circonstance des responsables des Forces de Défense et de Sécurité, les autorités administratives et coutumières et l’ensemble des forces vives de la région. Exceptionnellement, cette marche a enregistré la participation des délégations venues de toutes les contrées de la Région, notamment d’Arlit, de Tchirozérine, d’Aderbissanat, d’Ingall, dont les différents préfets aussi étaient présents. Cette participation active à la marche par le Gouverneur de la Région et toutes les autres autorités est la preuve suffisante de l’engagement personnel du Gouverneur en particulier et du CNSP de manière générale à soutenir toutes les initiatives de la population d’Agadez qui accompagnent et soutient le CNSP dans sa volonté de la conquête de la Souveraineté de notre pays.

Les initiateurs de cette marche, réunis au sein d’un même comité de soutien au CNSP ont pour but de maintenir cette constance jusqu’au départ du dernier soldat américain du territoire nigérien. Dans ce comité de soutien, on note la présence du tout nouveau mouvement appelé « TAGUITAW », qui est à sa première organisation de manifestation de soutien au CNSP. Ce jeune mouvement a contribué à donner un éclat positif dans la réussite de cette manifestation.

S’adressant aux manifestants, le Gouverneur a remercié les organisateurs et toute la population d’Agadez pour sa participation à cette manifestation, mais aussi et surtout pour la forte mobilisation dont elle a fait montre. « Cette grande mobilisation et cette marche que vous venez de faire est la manifestation véritable de votre engagement pour la souveraineté totale de notre chère patrie. Elle fera date sans nul doute dans les annales de l’histoire de la cité de l’Aïr. Votre message est clair et limpide et doit être entendu par l’ensemble de la population nigérienne et par l’ensemble de la communauté internationale (…). N’ayez aucun doute que votre message sera transmis à qui de droit et fera échos partout où besoin sera », a-t-il souligné. En effet, ce message veut dire : plus aucun soldat étranger, ni à Agadez, ni sur le sol nigérien ; plus aucune base étrangère ni à Agadez, ni sur le sol nigérien.

C’est pourquoi, le Gouverneur de la région a, au nom du Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et de celui du gouvernement de Transition, salué l’adhésion de toute la population de la région d’Agadez aux idéaux du CNSP, pour la sauvegarde de la partie, et pour la refondation de la République.

Après l’examen de la situation des soldats américains à la base 201 d’Agadez, les organisateurs de cette manifestation ont formulé leur appel. « Nous population d’Agadez sortie massivement ce jour 21 avril 2024 et unie comme un seul homme aux côtés de nos autorités administratives et coutumières, lançons un vibrant et pressant appel aux Etats Unis d’Amérique afin que, dans un très bref délai, qu’ils prennent toutes les dispositions utiles pour donner une suite favorable et sans condition à la demande du peuple nigérien. Nous populations d’Agadez et du Niger tout entier, sommes persuadées que la présence de toute base militaire étrangère sur notre territoire ne peut être favorable à notre sécurité et constitue une forme de néo colonisation, chose que nous ne pouvons plus accepter en cette ère de refondation de notre cher pays le Niger et dans ce processus d’affirmation de notre souveraineté pleine et entière. Aussi, nous populations d’Agadez réaffirmons de manière solennelle, notre soutien indéfectible au CNSP et au gouvernement de transition et appelons tous les Nigériens patriotes à rester mobilisés, déterminés et vigilants jusqu’au départ du dernier soldat américain de notre territoire et aussi pour faire échec à toute action ou idée visant à entraver ou à déstabiliser cette marche patriotique déclenchée depuis le 26 juillet 2023 », a conclu le Coordonnateur Régional du Comité de Soutien au CNSP et président du Comité d’Organisation de ladite manifestation.

Hadi Oumarou (stagiaire ONEP-Agadez)
Source : https://www.lesahel.org

Syndicate content